Suite a de “nombreux articles paraissant sur KARIBEA / GFD avec des éléments approximatifs, voire erronés. Le groupe souhaite reconfirmer un certain nombre d’informations » et le fait dans un long communiqué explique avec beaucoup de détails ce qui est estimé la vérité dans ce dossier complexe.
GFD, via son enseigne KARIBEA, exploite 11 établissements hôteliers aux Antilles, ce qui en fait le principal opérateur hôtelier de cette zone avec 400 emplois et une capacité d’accueil de 3 000 clients par jour.

Rappel des faits.(Nous citons…)
UN PROTOCOLE DE CONCILIATION EN 2015
Dans un contexte économique difficile aux Antilles, le 23 juin 2015, le Tribunal de Commerce de Fort-de-France avait homologué un protocole de conciliation entre KARIBEA / GFD et ses principaux créanciers publics et privés, qui permettait le désendettement du groupe par cession d’une partie de ses actifs.

Cette décision juridique, qui prévoyait la vente des murs de 4 hôtels (Salako-Clipper-Prao en Guadeloupe, Amyris en Martinique) a permis :
· de payer une partie des créances du groupe à hauteur de 10 millions,
· de donner en garantie les actifs restants du groupe pour un solde à échéance 10 ans,
· de financer les travaux de rénovation et de mise en conformité nécessaires,
· et d’investir 2 millions d’euros dans la formation du personnel.

Il ne s’agissait pas d’un « cadeau » ou d’un « abandon de créances ». A travers cet accord de conciliation, les créanciers ont été payés pour partie de manière immédiate, et le solde reporté à terme de 10 ans.

Cet accord répondait parfaitement à l’objectif d’assurer la pérennité de l’entreprise et de ses 400 emplois et de lui redonner un nouvel élan (rénovation de plusieurs hôtels : Salako, Clipper, Prao en Guadeloupe ; et Amyris, Amandiers en Martinique).

DE NOUVELLES DIFFICULTES EN 2016 DUES AU RETARD DANS LES TRAVAUX
Le groupe avait planifié la fermeture des hôtels à partir de début mai 2015 pour rénovation.

Les travaux devaient durer 6 mois. Avec les délais administratifs et les retards imputables aux entreprises en charge des travaux, la réouverture définitive et complète des hôtels n’a pu intervenir qu’en décembre 2016, soit 18 mois après. Cette situation particulièrement préjudiciable en saison haute a entrainé une perte significative d’exploitation.

En Guadeloupe, ces retards font actuellement l’objet d’une procédure judiciaire contre le bailleur, la société Foncière Caraïbes de Guadeloupe, dirigée par la SEM Patrimoniale de la Région Guadeloupe également en charge des travaux.

Avec ce décalage et l’ensemble des surcouts subis (charges sociales, coûts d’entretien, formations…), le groupe a enregistré un passif fiscal et social de 7,5 millions d’euros.

EN 2017, UNE NOUVELLE PERIODE D’OBSERVATION DE 6 MOIS
Le groupe a donc sollicité une procédure de redressement judiciaire, pour préserver la pérennité de l’entreprise et de ses emplois. Après avoir étudié les prévisionnels de trésorerie, établis par des experts comptables indépendants, le tribunal a accordé une période d’observation de 6 mois pour Karibea/GFD.

Il apparait à ce titre que la croissance du chiffre d’affaires (+27% en cumulé à novembre 2017) ainsi que les perspectives commerciales du groupe confirment le bien fondé des décisions de rénovation des hôtels. Ces rénovations ont permis d’apporter une qualité de services améliorée pour accueillir la clientèle touristique et d’affaires dans un cadre moderne et chaleureux.

TOUS LES VOYANTS AU VERT POUR 2018
Avec ses 1074 chambres, ses 11 hôtels, ses 2 500 m2 de salles de séminaires équipées et des structures affichant quasiment complet jusqu’en mai 2018 (+90% de taux de remplissage), le groupe s’impose comme une référence de séjour aux Caraïbes.

Tous les dirigeants et collaborateurs sont mobilisés pour que les vacanciers et professionnels repartent avec un souvenir inoubliable de leur séjour aux Antilles.
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QUESTIONS A PATRICE FABRE, PRESIDENT DE KARIBEA HOTELS / GFD

QUESTION 1 : Vous avez sollicité l’ouverture d’une procédure en redressement judiciaire par le Tribunal de Commerce de Fort de France avec période d’observation de 6 mois, qu’est-ce que cela signifie concrètement pour Karibea/GFD ?

La situation en 2017 est la suivante : les hôtels Karibea affichent une activité commerciale en forte hausse cette année (+27% en cumulé à fin novembre), un carnet de commande rempli jusqu’en mai 2018, un taux de remplissage de près de 80% sur l’ensemble de nos hôtels. Les indicateurs sont au vert.

Néanmoins, un retard significatif dans les travaux de rénovation prévus pour 2015 ne nous a pas permis de rouvrir plusieurs des hôtels dans les délais prévus (Salako-Clipper-Prao en Guadeloupe, et hôtels Amyris et Amandiers en Martinique). Avec les délais administratifs et les retards imputables aux entreprises chargées des travaux, les hôtels n’ont pu rouvrir définitivement qu’en décembre 2016. Avec ce décalage et l’ensemble des surcouts subis (charges sociales, coûts d’entretien, formations…), le groupe a généré un nouveau passif fiscal et social.
Compte tenu de ces éléments, j’ai sollicité une procédure en redressement judiciaire. Après avoir étudié les prévisionnels de trésorerie établis par des experts comptables indépendants, le Tribunal nous a accordé une nouvelle période d’observation de 6 mois au cours de laquelle un bilan économique de notre situation sera établi. Ce bilan nous permettra de préparer un nouveau plan de continuation pour maintenir les emplois et poursuivre l’activité dans les meilleures conditions possibles.
Je tiens d’ailleurs à remercier tout le personnel de sa mobilisation exceptionnelle qui a permis la réouverture des hôtels après rénovation avec un accueil parfait des clients.(à suivre…)

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