Mardi matin, le Premier ministre Philip J. Pierre a exprimé sa tristesse et son indignation face à l’augmentation des crimes violents à Sainte-Lucie, qui s’est traduite par trente homicides jusqu’à présent en 2024.

Le ministre de la sécurité nationale a déclaré qu’il ne savait plus où donner de la tête et qu’il écouterait tous ceux qui pensent avoir la réponse.

“Si quelqu’un peut me dire qu’il peut être ministre de la sécurité nationale et mettre fin à ce qui se passe actuellement, je lui donnerai le poste”, a déclaré M. Pierre.

“Dites-moi ce qu’il faut faire, écrivez-moi ce qu’il faut faire, donnez-moi des preuves de ce que vous allez faire”, a déclaré le Premier ministre.

Ses commentaires ont été faits quelques heures après que la police a annoncé une enquête sur la découverte d’un corps présentant des blessures apparentes par balle à Bruceville, Vieux Fort.

Les enquêteurs ont identifié le défunt comme étant Antonio Theodore.

S’adressant aux journalistes, le Premier ministre Pierre s’est dit attristé par le fait que des jeunes gens perdent la vie et que certaines régions du pays sont stigmatisées.

“Ce qui est transmis au public et ce qui sort du pays n’est pas bon”, a déploré M. Pierre.

“Je suis indigné et je ne sais plus ce qui se passe”, a-t-il déclaré.

Pierre a réitéré que son administration continue à donner à la police toutes les ressources possibles.

Il a affirmé que l’ampleur des ressources était sans précédent.

“Nous essayons d’utiliser tous les outils possibles de lutte contre la criminalité”, a déclaré le député de Castries-Est aux journalistes.

En outre, il a parlé des tentatives visant à impliquer les jeunes dans les entreprises par l’intermédiaire de l’Agence pour l’économie de la jeunesse et des initiatives visant à rééduquer les jeunes parents afin de résoudre les problèmes familiaux.

“J’ai également dit que quiconque, absolument quiconque, peut me dire ce que je dois faire pour mettre fin à la nature de la violence armée à Sainte-Lucie, je le ferai”, a déclaré M. Pierre à la presse.

Il a fait remarquer que le fléau de la criminalité semblait envelopper toute la région.

“Ce n’est pas une excuse, mais c’est un fait”, a déclaré le Premier ministre.

“La vérité, c’est que nous avons un problème que nous devons résoudre ensemble”, a souligné M. Pierre1

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