Les avocats Rudy Giuliani et Sidney Powell le 19 novembre 2020 lors d’une conférence de presse à Washington. — Jacquelyn Martin/AP/SIPA



ETATS-UNIS
L’avocate qui a représenté la campagne de Donald Trump a été l’une des principales artisanes des théories du complot visant les machines à voter de l’entreprise canadienne.


Dominion a fini de jouer. Vendredi, l’entreprise canadienne a attaqué l’ex-avocate de la campagne de Donald Trump Sidney Powell, estimant qu’elle lui avait causé « un tort sans précédent » en relayant des théories du complot infondées sur l’élection. Powell, avec qui la campagne du président américain a pris ses distances fin novembre, a publiquement accusé les machines à voter de Dominiond’être au cœur d’une vaste conspiration internationale visant à faire perdre Donald Trump lors de la présidentielle de novembre.

Dominion réclame 1,4 milliard de dollars de dommages et intérêts. L’entreprise canadienne assure notamment que de nombreux Etats américains songent à renégocier ou annuler leurs contrats.

Fox News forcé de s’auto fact-checker

Fin décembre, Dominion avait déjà musclé son jeu, menaçant Fox News et Newsmax de poursuites. Pour y échapper, les deux chaînes avaient été forcées de diffuser une séquence de fact-checking soulignant qu’elles n’avaient « aucune preuve que Dominion ait des liens avec Hugo Chavez ou le gouvernement du Venezuela […] ou avec George Soros » et aucune preuve que des votes aient été changés de Donald Trump à Joe Biden.

 

Biden.

La plupart de ces fantasmes trouvent leur origine dans la mouvance QAnon. Vendredi, Twitter a continué son grand ménage : le réseau a suspendu de nombreux comptes liés à ce mouvement complotiste, dont celui de l’ex-conseiller de Donald Trump Mike Flynn, ainsi que celui de Sidney Powell.

 

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