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    Home » Quel libéralisme : vrais et faux libéraux
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    Quel libéralisme : vrais et faux libéraux

    juillet 17, 2021Aucun commentaire
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     Jean-Philippe Feldman

    Pour IREF

    Lorsque la France sera libérale, c’est que tout le monde le sera, disait plaisamment Friedrich Hayek. La France n’a jamais été libérale, elle n’a connu que peu de libéraux au pouvoir, elle n’a jamais compté de grand parti libéral. Tout cela n’est guère propice à une clarté conceptuelle autour du terme « libéral ».

    Un double écueil habituel : confusion ou insulte

    Suivant les époques, et déjà dès le début du XIXe siècle, le terme « libéral » navigue entre le flou, l’élogieux et l’insultant.

    Rien de nouveau en cela puisque Balzac constatait déjà que, à toutes les époques, il y avait des adjectifs qui étaient

    « le passe-partout des ambitions ! Avant 1789, on se disait économiste ; en 1805, on était libéral. Le parti de demain s’appelle social, peut-être parce qu’il est insocial : car en France, il faut toujours prendre l’envers du mot pour en trouver la vraie signification ! »

    Quelques années plus tard, en 1860, Jacques-Henri Serment relevait que si la cause libérale rencontrait des obstacles si tenaces, cela venait « en grande partie de ce que naviguent sous son pavillon des corsaires qui n’ont d’elle aucune lettre de marque, et sont au contraire ses plus dangereux ennemis ».

    L’insulte est évidemment le fait des adversaires politiques : extrémistes de droite ou de gauche, socialistes et conservateurs. La confusion, elle, peut être volontaire ou involontaire en raison de l’inculture encyclopédique de certains journalistes ou de basses manœuvres politiques. Quelques illustrations suffiront, mais nous pourrions passer des journées à égrener les manifestations d’antilibéralisme primaire entendues ou lues quotidiennement.

    Il y a deux ans, Edouard Philippe, alors tout nouveau Premier ministre, était qualifié de libéral parce qu’il était… juppéiste ! Mais en 1997, son mentor allègue que le libéralisme est une « jungle » et Philippe Seguin accuse les socialistes d’avoir déclenché la « dictature du libéralisme ». En 2005, lors de la compagne référendaire, le très profond François Hollande qualifie le libéralisme d’« étranger à la culture européenne ». La même année, Jacques Chirac prétend que « le libéralisme, ce serait aussi désastreux que le communisme ». L’année suivante, Jean-Pierre Raffarin catalogue Alain Madelin au rang d’« intégriste du libéralisme », lui « l’humaniste libéral ». En 2002, Alain Soral donnait la définition suivante du chef de file des libéraux : « Ancien facho romantique devenu avec l’âge un facho rationnel, donc ultralibéral ». En 2007, la candidate socialiste à l’élection présidentielle, Ségolène Royal, s’exclame : « le libéralisme, c’est la guerre de tous contre tous ».

    En 2010 Marine Le Pen prétend que Nicolas Sarkozy et Dominique Strauss-Kahn « mènent la même politique ultralibérale ». En 2013, elle déclare : « Bienvenue dans le monde du poulet chloré, du bœuf aux hormones et de l’horreur ultralibérale ». En 1996, Viviane Forrester dans L’horreur économiqueassimile le libéralisme au nazisme. En 2001, Michel Onfray dénonce la « tyrannie intégrale du libéralisme ». En 2010, Alain Supiot affirme que « la dogmatique ultralibérale demeure la doctrine officielle des classes dirigeantes, alors même que plus personne n’y croit vraiment, hormis quelques illuminés ».

    Un surcroît moderne et contemporain de confusion

    A l’époque moderne, puis contemporaine, les ambiguïtés de l’utilisation du terme « libéral » se sont accrues sous le coup de deux facteurs principaux. D’abord, une confusion sur la dimension politique du libéralisme qui a constitué la seule victoire des libéraux en France. En effet, les aspects politiques du libéralisme – ce que l’on nomme de manière ramassée mais coupable le « libéralisme politique » –, après avoir été combattus par les conservateurs et les socialistes, sont partagés par le plus grand nombre d’entre eux : élections libres, parlementarisme, liberté de la presse, droit de réunion, etc. Souvent, lorsque l’on parle du libéralisme d’un auteur ou d’un homme politique, on renvoie uniquement à cette dimension, par exemple chez Michel Debré.

    Ensuite, nous subissons les effets délétères de la confusion anglo-saxonne sur le mot libéral. A la fin du XIXe siècle et au début du XXe, des penseurs anglais puis américains ont détourné le sens classique du terme qui en est venu à signifier, suivant les circonstances et les pays, « progressiste », « de gauche », social-démocrate ou encore radical. Un « parti libéral » dans ces pays, et ailleurs, ne signifie pas forcément qu’il soit adepte du libéralisme.

    Lire la suite sur le site du Journal des Libertés

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