C’est sous ce titre que dans sa dernière tribune JM.NOL explique que la crise de la vie chère en Martinique a mis en lumière les erreurs des autorités locales (CTM) et de l’État dans la gestion des tensions sociales et économiques. La détention provisoire de Rodrigue Petitot, leader du mouvement RPPRAC, a exacerbé la situation, transformant une revendication légitime en un conflit social marqué par des violences et une instabilité croissante.
Les autorités, en intégrant le RPPRAC dans les négociations, ont involontairement renforcé la position de ce mouvement populiste nous dit JM NOL. Leur incapacité à anticiper le refus du RPPRAC de signer l’accord avec les acteurs économiques a amplifié les tensions, conduisant à des émeutes et à des actes de pillage.
La CTM a également aggravé la situation en demandant le retrait des renforts de sécurité, affaiblissant les dispositifs d’ordre public et encourageant l’impunité. Ce serait cette gestion erronée qui aurait transformé Petitot en martyr aux yeux de certains, accentuant la défiance envers les institutions.
Alors que la crise révèle des problèmes structurels : une dépendance économique envers l’Hexagone, une fiscalité élevée et un coût de la vie supérieur à celui de la métropole. Les solutions proposées, limitées à des mesures temporaires, ne résolvent pas les causes profondes de la précarité et de l’inflation.
Or, ce contexte risque de décourager les investissements et de prolonger l’instabilité. Les erreurs répétées dans la gestion de cette crise montreraient l’absence d’une vision stratégique pour répondre aux défis structurels de l’île, laissant la Martinique dans une spirale de tensions sociales et économiques.
Jean-Marie Nol conclut en appelant à une gouvernance plus réfléchie et à des réformes structurelles pour éviter la répétition de telles crises.
C’est l’avenir (plus proche que l’on pourrait imaginer) qui nous dira si les prédictions pessimistes de l’observateur JM.NOL vont s’avérer justes.
Gdc
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Quid de la responsabilité écrasante de la CTM et du préfet dans la gestion irrationnelle de la crise de la vie chère ?
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