25.06.2020
Dès le 1er juillet, les ressortissants de plusieurs pays tiers pourront de nouveau circuler vers l’espace Schengen, à condition que leur pays remplisse certains critères sanitaires. Ici, l’aéroport Atatürk d’Istanbul, en Turquie –

 

Dès le 1er juillet, les ressortissants de plusieurs pays tiers pourront de nouveau circuler vers l’espace Schengen, à condition que leur pays remplisse certains critères sanitaires. Ici, l’aéroport Atatürk d’Istanbul, en Turquie – Crédits : iStock

Après les frontières intérieures, la réouverture des frontières extérieures de l’espace Schengen s’organise en Europe. Elle pourrait se faire d’abord avec les pays tiers dits “sûrs”, sélectionnés selon des critères encore en débat, mais auxquels les Etats-Unis et la Russie semblent ne pas satisfaire.

Après le casse-tête des frontières intérieures, celui des frontières extérieures“, ironisent Les Echos. Lancés dans la levée progressive des restrictions à leurs frontières intérieures, un nouveau défi se profile pour les Etats membres de l’espace Schengen : la Commission européenne a recommandé de rouvrir les frontières extérieures de la zone le 1er juillet prochain. Or l’affaire ne sera, là non plus, “pas facile“, explique Le Figaro. Et pour cause, l’autorisation de franchir les frontières pour les voyageurs en provenance de pays hors de l’espace Schengen pourrait se faire de manière progressive et disparate. Comme l’a été la réouverture des frontières au sein de ce même espace Schengen. “Les diplomates européens discutent de plans qui ne verraient qu’un nombre limité de pays placés sur une ‘liste sûre’ reprendre leurs vols à destination de l’UE“, avance Politico.

L’élaboration de cette liste a été le sujet d’une réunion des ambassadeurs des Etats membres ce mercredi, et sera à l’ordre du jour d’une nouvelle réunion vendredi 26 juin, rapporte Ouest-France avec l’AFP. Ses critères seraient avant tout sanitaires : les pays tiers souhaitant rouvrir leurs frontières avec Schengen devraient présenter “un taux d’infection sous la moyenne européenne” [Politico]. Mais d’autres facteurs pourraient entrer en ligne de compte, poursuit le média : “Certaines capitales poussent pour que d’autres données soient également prises en compte. Cela inclurait le taux de test, le nombre de patients en soins intensifs ou la préparation des pays, par exemple en termes de capacités hospitalières – ainsi que la fiabilité de ces données”.

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