Suite aux propos d’Ange Lavenaire dans le précédent numéro d’Antilla, nous avons évidemment contacté Claude Lise, afin de savoir s’il souhaitait disposer d’un « droit de réponse ». S’il affirme ne pas vouloir polémiquer, le candidat du RDM aux Sénatoriales a tenu à revenir sur certains des propos d’Ange Lavenaire. Avec la volonté de remettre les pendules à l’heure…

Dans cette interview récemment accordée à Antilla, Ange Lavenaire laisse entendre que vous voudriez l’« exécuter politiquement ». Votre réaction ?

Claude Lise démonte l'argumentation de Ange Lavenaire…

Claude Lise : Je me suis jusqu’ici abstenu de tout commentaire, d’abord sur ce qui était de l’ordre de la rumeur, puis sur ses déclarations publiques. Mais là, même si je ne veux pas me laisser entraîner dans une polémique avec lui, je ne peux pas ne pas réagir. Je ne m’attendais vraiment pas à un tel niveau d’agressivité, voire de hargne à mon égard. D’autant que, lors d’entretiens que nous avons eus fin juillet, Ange Lavenaire m’avait assuré que, s’il se décidait vraiment à se porter candidat, il ferait une ‘campagne propre’. Ce sont ses propos. Quand j’ai entendu l’annonce officielle de sa candidature à la radio, sans qu’il m’en ait informé au préalable comme il s’était engagé à le faire, je ne me suis livré à aucun commentaire. Mieux, au cours d’une réunion qui s’est tenue le 17 août, et à laquelle ont participé la quasi-totalité des maires et conseillers généraux RDM ainsi qu’un certain nombre d’élus alliés, j’ai insisté pour qu’il n’y ait aucune déclaration à la presse. Je suis donc évidemment consterné ! Mais je me dis que l’on est en présence de propos tellement excessifs, qu’ils ne peuvent être pris au sérieux. Qui peut croire en effet que je puisse avoir comme objectif d’exécuter politiquement Ange Lavenaire ? Quel pourrait être mon intérêt à poursuivre un tel dessein ? Quel pourrait être mon intérêt dans cette affaire ? C’est proprement absurde ! En revanche, beaucoup d’élus peuvent témoigner de la façon dont je suis intervenu auprès d’eux en 2008, pour soutenir son élection à la présidence de la CCNM. Election qui était loin d’être jouée d’avance. Et beaucoup de citoyens du Marigot savent à quel point je me faisais du souci pour sa réélection aux dernières cantonales, et tout ce que j’ai fait avec des parents et amis pour mobiliser des électeurs au 2ème tour.

[L’interveiw complète dans Antilla 1470 du 29 août 2011]

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