Dans un message video sur Twitter, le leader de l’opposition à Nicolàs Maduro, Juan Guaido, s’exprimant depuis une base militaire de Caracas, a affirmé ce mardi après-midi que les chefs militaires se rangeaient à son coté pour renverser le président socialiste, de plus en plus contesté et discrédité du fait de la situation économique catastrophique du pays.

Celui qui est reconnu président par intérim par une cinquantaine de nations dont les Etats-Unis, le Canada, l’Allemagne, le Royaume Uni ou la France, dit vouloir déclencher la “phase finale” de son projet de destitution du successeur de Chavez. Aussitôt, ce dernier a répondu en protestant de la “l’entière loyauté” de l’état-major militaire, accusant son adversaire de mener une tentative de coup d’Etat. Des échanges de tirs ont été entendus près de la base de Caracas d’où Guaido a lancé son message. Le gouvernement américain n’a pas attendu pour réitérer son soutien au principal opposant du régime Maduro, qui parle de son initiative comme du début de “l’Opération liberté”. L’ambassade américaine au Venezuela a demandé à ses ressortissants de se mettre en lieu sûr. La production de pétrole, qui représente près de 50% de la richesse du pays, n’a cessé de chuter depuis 1999, avec une nette accélération depuis les sanctions imposées par Washington en 2017. Elle serait quasiment revenue à son niveau de la Seconde guerre mondiale. Les rares pro-Maduro, dont le plus illustre représentant en France est Jean-Luc Mélenchon, mettent sur le compte de ces pressions américaines le spectaculaire appauvrissement de ce qui fut une des économies les plus prospères d’Amérique latine. Mais il avait commencé bien avant.

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