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    Home » « TOXIC MANAGEMENT », PLONGÉE DANS LES DÉRIVES D’UNE ENTREPRISE LIBÉRÉE
    Entreprises

    “TOXIC MANAGEMENT”, PLONGÉE DANS LES DÉRIVES D’UNE ENTREPRISE LIBÉRÉE

    décembre 14, 2021Aucun commentaire
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    La face sombre d’une entreprise dite “libérée“, “sans hiérarchie“, “sans ordre“, “où chacun est son propre patron“, le philosophe Thibaud Brière l’a vécue et en raconte la douloureuse expérience dans un livre au titre évocateur, “Toxic management”. Publié le 28 octobre dernier chez Robert Laffont, ce récit de 270 pages nous plonge dans le quotidien d’un grand groupe industriel tricolore, “Gadama Inc.”, dont le nom est fictif mais l’existence bien réelle. Considérée comme une référence en matière de “management concertatif“, “Gadama Inc.” est dirigée par un PDG (désigné dans le livre par l’expression “Père fondateur”) convaincu d’être le porteur de la philosophie managériale du futur.

    En acceptant ce poste de “philosophe d’entreprise”, l’auteur “veut donner sa chance au produit” selon ses mots. Hiérarchiquement rattaché au PDG, son rôle principal est d’identifier les valeurs de l’entreprise, les transmettre aux collaborateurs mais aussi de les communiquer à l’extérieur auprès des journalistes, chercheurs et cercles de dirigeants. De par sa fonction, il participe aux conseils d’administration, aux comités de direction, aux formations destinées aux techniciens et managers, et ceci, dans toutes les enseignes et filiales du groupe.

    Climat délétère

    En théorie, l’ambition de “Gadama Inc.” est de traduire le concept de “démocratie participative” dans son fonctionnement. Selon l’ex-philosophe d’entreprise, les collaborateurs sont réunis au sein de “business units” autonomes dans leur gestion et libres de choisir leur stratégie de développement. Un manager est censé animer chaque groupe “sans dispenser d’ordre” mais plutôt en incitant ses collègues “à trouver par eux-mêmes des solutions” et à se dépasser comme s’ils étaient “leur propre patron”. Le but de cette organisation plus “agile”: être plus efficace, permettre aux collaborateurs de “se sentir libre dans leur travail” et in fine, maximiser la performance de la société.

    Mais ce but n’est atteignable qu’au prix de certaines méthodes selon Thibaud Brière : “À commencer par la transparence radicale qui se traduit dans le fait que chaque salarié fasse ouvertement son autocritique en réunion et donne son avis sur le travail de ses collègues. Le tout est systématiquement noté dans un compte-rendu envoyé à la direction. Les coulisses n’existent plus et les collaborateurs s’autocontrôlent les uns les autres, dans un climat de suspicion. Pour moi, ce système est en fait une véritable mise sous emprise psychologique. La plupart des salariés ne s’en rendent pas compte ou sont tétanisés à l’idée de le remettre en question.”

    Prise de conscience

    Ce n’est qu’après plusieurs années que Thibaud Brière prend réellement conscience de la perversion du système. Il se souvient avoir eu un “électrochoc” le jour où la direction a présenté un “classement des salariés en trois catégories d’animaux”. Dans le livre, ils sont désignés comme “les phoques” (les employés qui ont intégré pleinement la philosophie d’entreprise), “les serpents” (les employés à sortir de l’entreprise car ils n’adhèrent pas ou plus à celle-ci) et “les ours” (les employés suiveurs et influençables). 

    Ne pouvant plus supporter cette “compromission” et la souffrance qu’il observe autour de lui, le philosophe tente d’alerter la direction à plusieurs reprises. En vain… “J’avais beau dire que je n’étais pas d’accord, on me rétorquait que je n’avais pas compris et on tentait de me réexpliquer les principes de la philosophie d’entreprise”, déplore l’auteur-philosophe qui sera finalement licencié.

    Ce livre, construit comme un témoignage grandeur nature, Thibaud Brière assure l’avoir écrit “sans animosité personnelle”. Il espère avant tout “alerter sur ces pratiques managériales” et “aider d’autres entreprises à ne pas commettre les mêmes erreurs”. Enfin, il met en garde la société contre “la tendance de certaines entreprises à contourner les risques psycho-sociaux”.

    Mathieu Viviani @MathieuVivian

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