Feu d’artifice
Jeux Olympiques de Tokyo 2021dossier
Comme les garçons la veille, les filles du handball français ont décroché la médaille d’or à Tokyo, la dixième pour la délégation française.
La joie des handballeuses françaises après leur titre olympique à Tokyo. (Franck Fife/AFP)

par LIBERATION

Les «Battantes» offrent une dixième et dernière médaille d’or à la délégation française qui s’apprête à quitter Tokyo avec un total de 33 breloques, tout métal confondu. En dessous de Rio en 2016 (42 médailles, dont dix en or) et de Londres en 2012 (34 médailles, dont onze en or) mais au-dessus de Pékin 2008 (41 médailles mais seulement sept en or) selon que l’on retient le métal le plus précieux ou le nombre total de distinctions.

Sur le parquet du stade de Yoyogi, les Bleues n’avaient pas ce genre de calculs ou de comparaisons en tête. Leur objectif, c’était l’or. Elles y sont parvenues, prenant au passage leur revanche contre des Russes qui les avaient battues en finale cinq ans plus tôt à Rio (22-19).

Cru exceptionnel des sports collectifs français

Après l’or des handballeurs et des volleyeurs, l’argent des basketteurs et le bronze des basketteuses, les Battantes confirment le cru exceptionnel des sports collectifs français. «Ils [les garçons] nous ont mis un peu la pression et on n’a pas l’habitude, étant donné qu’on joue avant eux en compétition durant la saison, du coup là […], on a répondu comme il fallait», a poursuivi Allison Pineau.

La défense a une nouvelle fois été la clef de cette victoire, avec l’entrée spectaculaire de Cléopatre Darleux dans les cages en seconde mi-temps. «On a dit qu’on allait fermer la boutique et on l’a fermée […] Je pense que cette finale, les gens l’ont vécue quand même assez sereinement, ça change de d’habitude», résume Pineau.

Si on y ajoute la médaille d’argent des filles du rugby à VII et la demi-finale dans le tournoi féminin de basket 3×3 – nouvelle discipline directement transplantée des playgrounds et du basket de rue au monde olympique –, le tableau d’ensemble du sport co est encore plus réjouissant.

Seule l’équipe de France de football, qui vivait ses premiers Jeux depuis 1996, a failli, sortie dès la phase de groupe. Mais le sélectionneur, Sylvain Ripoll, a eu toutes les peines du monde à constituer sa liste, entravé par le refus de nombreux clubs pro de libérer des joueurs pour un événement qui n’est pas sanctuarisé par le calendrier FIFA

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