En France, 9,1 millions de personnes, soit 14 % de la population vivent sous le seuil de pauvreté (Indication Insee: à 1 216 euros par mois pour une personne seule, soit 60 % du niveau de vie médian).
Comme pour la transition écologique, le coût de l’inaction est plus élevé que celui de l’action, estime l’étude.
La pauvreté coûterait ainsi 118,6 milliards d’euros par an
dont 51,4 milliards pour lutter contre elle : allocations sociales, des programmes d’insertion, et d’autres formes d’aides…
Et 67,2 milliards liés au coût du non-traitement de la dite pauvreté, ce qui englobe:des pertes de productivité,
des dépenses de santé liées aux problèmes générés par la pauvreté, ainsi que des coûts associés à la criminalité et à l’exclusion sociale.
Pour la Martinique, avec les ratios adaptés.
Le coût de la pauvreté par personne rapporté au nombre de martiniquais sous le seuil de pauvreté, pour une population de 349 000 en Janvier 2024 ( chiffre Insee)
Selon l’Insee, 27% de la population se trouvent sous le seuil de pauvreté, soit donc 94 830 personnes; le calcul est simple: 13 000€ ( coût per capita de la pauvreté) x 94 830 personnes qui sont sous le seuil de pauvreté = 1 233 690 000 €. ( 1 Milliard 233 millions 690 mille € pour ceux qui manipulent mal cet ordre de grandeur monétaire…)
Rappelons pour mémoire que le budget CTM est de 1 498 106 000 € (1 Milliard 498 millions 106 mille euros)
Cela semble tomber tant sous le sens qu’il faut tout mettre en œuvre pour réduire la pauvreté, non seulement pour améliorer les conditions de vie des personnes concernées, mais aussi
pour alléger la charge financière que cette situation engendre pour la société dans son ensemble, au-delà des considérations morales ou éthiques.
Gérard Dorwling-Carter



