Après les déclarations, inattendue d’AMJ, mettant en cause un « complot » contre lui, et s’en prenant à MM. Nilor et Claude Lise, Léandre Litampha, nous décrit comment il a vécu l’importante réunion de soutien à Alfred Marie-Jeanne, tenue, devant un public conquis, samedi 16 déc. 2017, à Rivière-Pilote.
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Laissons la parole à Léandre Litampha

De la réunion MIM en Guénot – RIVIERE-PILOTE, le 15 décembre 2017.

  • Alfred MARIE-JEANNE, président de la CTM, en Guénot le 15-12-2017
  • C’est deux ans après les élections et la mise en place de la CTM qu’il lui a paru nécessaire de faire le point avec les militants et sympathisants du MIM, voire avec le peuple, suite à des tractations, à de nombreuses rumeurs et turbulences. Certains de ses coopérants sont pointés à l’index…
  • Il y avait autour de quatre cents fidèles dans la salle. Certains médias sont venus : ATV – MTQ 1ère – RLDM – Fce-Antilles – Moi-même, correspondant bénévole d’Antilla et Montray Kréyol…
  • Claude LISE, Daniel MARIE-SAINTE et Jean-Philippe NILOR ne se sont pas présentés. Aux dernières nouvelles, NILOR a dit qu’il reste au MIM ; LISE, quant à lui, regrette le débordement du président ; silence remarqué de DMS.
  • Francine CARIUS a été toute désignée pour animer la soirée.
  • Un court métrage a été projeté sur un résumé du parcours d’Alfred MARIE-JEANNE.
  • A M-J, âgé de 80 ans, est originaire de la Coulanges à RIVIERE-PILOTE – MARTINIQUE, comme l’ont rappelé certains intervenants qui l’ont vu grandir et évoluer dans la commune. Il a été normalien, puis enseignant en collège et il était devenu maire en 1971 dans sa ville natale, a ensuite été député du Sud puis du Centre Atlantique de la Martinique, président du Conseil Régional et enfin Premier Président de la CTM depuis fin décembre 2015. Il est de la mouvance MIM, fondé par lui et dont il est le président. RLDM est aussi une de ses créations. AMJ surnommé CHABEN a été en plus un grand sportif et un syndicaliste confirmé…
  • Certains proches militants inscrits au préalable ont eu le micro pour porter leurs témoignages, rendre un hommage appuyé à Alfred MARIE-JEANNE qui venait d’ailleurs de rentrer de Paris -En France, il n’était pas en vacances, mais en mission pour les intérêts supérieurs de la Martinique-. Tous sont unanimes à reconnaître que cet homme charismatique et doué pour gérer – en faisant front à toutes les situations plus ou moins difficiles- les affaires d’une manière générale. Ils en sont fiers. Un homme responsable, rigoureux, courageux et honnête qui n’a peur de rien pour faire avancer les intérêts du peuple et du pays. Il a aussi son caractère comme tout le monde, avec des qualités et des défauts ; il est prioritairement bon, mais il ne se laisse pas faire et conduire à la catastrophe. C’est lui qui redresse les gestions et les affaires difficiles que laissent souvent en héritage les mauvais gestionnaires, les malhonnêtes opposants.
  • Notons que la CTM est une nouvelle création administrative en expérimentation, se substituant aux administrations départementales et régionales, mise en place en Martinique et en Guyane, suite à l’adoption par votes en décembre 2015 de l’article 73 ; mais seulement ce mois-ci (décembre 2017) en Corse. Les administrations précédentes ont laissé des dettes que la CTM se fait un devoir de régler ; en plus il faut la faire fonctionner. Ce n’est donc pas une simple affaire. Depuis sa naissance la Collectivité traverse des turbulences que le président A. MARIE-JEANNE et son équipe essaient de gérer pour empêcher que le navire ne chavire. La machine grince et c’est l’occasion pour les opposants, les mal élus, de mettre des bâtons dans les roues de la CTM, tout en lui demandant de rouler de plus en plus vite, de foncer. Pour cela les revendications sont nombreuses et les grèves sont à répétitions excessives, très désagréables. Des fissures apparaissent à la direction des affaires. Certains médias se font un plaisir d’informer plus sur ce qui ne va pas que sur ce qui devrait aller mieux.
  • Le président de la CTM obtient finalement le micro. Il salue la mémoire de Gabriel GALLION, le rédacteur de France-Antilles, décédé âgé de 61 ans au début du mois. Radio Lévé Doubout Matinink est mise à l’honneur. Il reproche certains médias qui le martèlent dès que l’occasion se présente. Il leur promet de leur faire « un certain procès » à l’avenir. Les temps sont durs. Le vase déborde. En homme averti et d’expérience hors pair, il exprime son mécontentement sur les abus et les excès de ceux qui le torpillent, qui voudraient le nuire, voire l’éliminer de la vie politique… On lui reproche d’être autoritaire, trop rigoureux et de vouloir initier des décisions tout seul. On lui demande plus que ne peut la CTM. Pas question, dit-il.
  • Il résiste, son tempérament lui fournit assez d’énergie pour encore tenir la barre jusqu’à terme de son mandat : « Man an form, man rété fos, man ka tjenbé jis bout ! », dit-il.
  • De nombreux militants et sympathisants se sont montrés solidaires par leurs aplaudissements au soutien du président élu démocratiquement et qui s’active à bien gérer les affaires du pays comme à son habitude et comme il l’entend.
  • Des illustrations en photos de Léis
  • Martinique, le 16 novembre 2017 – Léandre LITAMPHA
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