Nous sommes dans des dérives, les plus folles, depuis un certain nombre d’années, qui s’emplifient de plus en plus et qui font du tord aux agriculteurs. Les grands experts martiniquais pensent que la Martinique sera totalement en culture biologique et que celle-ci sera la seule garantie pour la santé.

Or, quel que soit le mode cultural, du moment que les règles et que les conditions d’utilisations sont scrupuleusementrespectées, aucune trace de pesticides ne doit se trouver dans les fruits et légumes. Les différents modes de façons culturales sont toutes bonnes pour la consommation aussi bien la culture biologique que la culture organique, la culture raisonnée et la culture conventionnelle. Car si les protocoles de ces différents choix culturaux sont respectés, il n’ y a aucun danger pour la santé. Il faut savoir que même en culture conventionnelle, en respectant les doses du produit à utiliser par rapport aux maladies (insectes, champignons, bactéries, virus), et la date du dernier traitement avant récolte , ainsi que le respect de la floraison, on ne devrait trouver aucune trace de pesticides à la consommation.

La seule et unique garantie de pouvoir consommer des produits sains, passe par les contrôles systématiques, aussi bien sur les différents points de ventes que sur les exploitations. Il faut savoir que ces derniers existaient jusqu’aux années deux mille, par les services assermentés de l’état, avec condamnations pour ceux qui ne respectaient pas les règles garantissant la qualité saine des produits à la consommation. Par contre, des zones réservées à la culture biologique et organique peuvent se mettre en place. Aux années quatre vingt, à la suite de mes études, j’avais proposé plus d’une fois de créer cinq zones, par rapport au sens des alizés (Sainte-Anne, Fond Saint Denis, Tartane, Grand-Rivière, Prêcheur). Cela aurait permis d’avoir une grande assurance au niveau de la pratique utilisée. Seule la chambre consulaire devrait organiser ceci, et non pas les nombreux experts… Car la chambre consulaire est en mesure de maintenir le lien entre les agriculteurs, quel que soit le mode cultural choisi; et éviter toutes divisions au sein de la progression. La couche arable disparaît petit à petit de façon insoupçonnable sous nos pieds, par rapport à un travail de pédon depuis deux décennies et demie, qui est stupide, dangereux, et polluant en avale au niveau des ruisseaux, des ravines, des ravines, des rivières et des embouchures. Ceci par le fait de ne plus utiliser des tracteurs et microtracteurs à chenilles, qui permettaient de travailler pédon en travers des pentes, ce qui évitait le ravivage des parcelles et offrait une meilleure utilisation de la S.A.U. Ensuite, les différents drainages qui s’effectuaient protégeaient les parcelles des pluies diluviennes. Les bases en pédologie expliquent très bien l’intérêt de ces différentes pratiques… L’AGRICULTURE est UNE et INDIVISIBLE.

Christian DACHIR

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