La lutte contre l’usage massif des pesticides est aujourd’hui un objectif très important qui conditionne la survie de cette spéculation agricole, déjà mise en danger par des concurrents redoutables et la tiédeur des soutiens de l’Europe…

Selon UGPBAN,

  • les producteurs ont déjà atteint l’objectif fixé pour 2013, soit 50% de réduction dans l’utilisation des pesticides sur la base de l’année 2006.
  • La Banane Le Plan Banane Durable depuis son lancement officiel en 2008 et son extension à nos partenaires caribéens, Windwards et République Dominicaine, a obtenu des résultats probants. Les derniers chiffres d’utilisation de pesticides pour l’année 2010 que nous venons de recevoir du CIRAD montrent que les producteurs ont déjà atteint l’objectif fixé pour 2013, soit 50% de réduction dans l’utilisation des pesticides sur la base de l’année 2006. C’est bien au-delà des objectifs du Grenelle de l’environnement qui prévoit de réduire de 50% l’utilisation des produits phytosanitaires avant 2018. Pour rappel, les producteurs de Guadeloupe avaient déjà réduit de 35% l’utilisation des pesticides entre 1996 et 2006. C’est un résultat remarquable d’atteindre cet objectif ambitieux 3 ans avant l’échéance. Bravo aux planteurs et aux techniciens des groupements et de l’IT². C’est d’autant plus encourageant que toute la filière banane a mis en place avec les organismes de recherche les moyens nécessaires pour que les progrès ne s’arrêtent pas là.
  • Et c’est d’autant plus passionnant que nous partageons ces nouvelles méthodes culturales avec nos amis caribéens des Windwards et de République Dominicaine. Les innovations vont bien au-delà d’une simple réduction des pesticides. C’est toute la façon de penser l’agriculture qui est remise en cause dans le processus que nous poursuivons dans le cadre du Plan Banane Durable. C’est une agriculture qui prend en compte l’écosystème et qui ne considère plus le sol comme un simple support de culture mais comme un « être vivant » à part entière. Ne pratiquant pas fort heureusement le dumping social et environnemental de nos concurrents latino-américains, les producteurs des Antilles peuvent se prévaloir d’être la banane la plus propre et la plus sociale du monde.
  • Sébastien Zanoletti
  • Directeur Innovation et Développement Durable de l’UGPBAN,
  • chef de file du projet Banane Durable Caraïbes

 

 

Partager.

Comments are closed.

Exit mobile version