Mardi soir, le 09 juillet 2024, les Nocturnes du Festival Culturel de Fort-de-France ont débuté, marquant une nouvelle étape dans cette 53ème édition déjà bien entamée depuis le 1er juillet. Depuis le 1er juillet, la capitale martiniquaise vibre au rythme de cet événement emblématique, mais l’arrivée des Nocturnes marque un tournant majeur, offrant aux festivaliers une expérience immersive dans la culture locale et internationale.

Une première soirée réussie

La première Nuit Magique, intitulée « Avant Nuit », s’est déroulée dans les magnifiques jardins du Parc Aimé-Césaire. Le coup d’envoi a été donné par la projection d’UMOJA, le village sans hommes, un documentaire poignant signé Sina Hutt. Les spectateurs ont découvert l’histoire fascinante d’un village unique au nord du Kenya, fondé par des femmes ayant survécu à des violences.

Umoja

L’ambiance était à la fois chaleureuse et émue lorsque la réalisatrice a pris la parole après le film. :

“Ces femmes ne se battent pas seulement contre leurs propres habitudes culturelles qui maltraitent les autres femmes mais elles ont aussi un village qui a ses propres règles. Dans le village d’Umoja, elles ont décidé que l’origine n’a pas d’importance. Que vous soyez toukana ou sambou, vous pouvez y aller, y vivre et y rester. Elles ont donné tellement de foyers à des femmes qui étaient simplement perdues… Je pense que ces femmes sont les plus courageuses que j’ai jamais rencontrées.” – Sina Hutt

Un moment fort de la soirée : Matieu White en concert !

Autre moment fort de cette première Nuit Magique, le concert de l’artiste Matieu White, enfant de la Guadeloupe, a captivé le public. L’artiste et son Live Band ont enflammé le public avec son dernier album « Siwo », sorti en 2024. Il a partagé son enthousiasme à l’idée de participer à ce festival :

“Déjà, ça change. Et moi, je suis issu d’une grande famille culturelle. Kamodjaka, ça s’appelle en Guadeloupe. J’ai été élevé dans ça. Donc, quand mon booker, il m’a dit, c’est le 53ème festival culturel de Fort-de-France, j’ai dit oui tout de suite. Ça va dans ma direction artistique.” – Matieu White

Richesse de la programmation

Face aux imprévus météorologiques, SERMAC, l’organisateur du festival, a su s’adapter, notamment les dégâts causés par l’ouragan Béryl. Les cénacles, initialement prévus en extérieur, se sont tenus sous le Grand Carbet. Michèle Mondesir, responsable de la communication du festival, a souligné l’importance de ces ajustements :

“Cette année, le bord de mer est complètement ravagé et notre décor a été détruit. On sera au Grand Carbet à la place. Ces derniers événements n’ont pas changé les dates mais juste le lieu. On va terminer avec Rudy Rabathaly, qui est un journaliste qui va présenter son livre. Et puis, il y aura un déboulé avec de la danse traditionnelle, avec Laribotaj.”

Le Festival Culturel de Fort-de-France bat son plein, offrant un cocktail explosif d’arts pendant tout le mois. Danse, arts visuels, théâtre, musique, littérature – la ville devient une scène géante où chaque jour apporte son lot de surprises.

Les festivaliers pourront également découvrir les performances de la troupe de danse Murmurations de Sadeck Berrabah les 12 et 13 juillet, ainsi que le spectacle de la Cie Lizt Alfonso, Habana Fenix, mi-juillet. Le festival se clôturera en beauté avec la Jazz Night le 27 juillet, réunissant des artistes tels que Cannelle Mona Charles, GMX, Yellowjackets et Paquito D’Rivera.

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