Le gouvernement français a décidé, le 22 février 2024, des coupes budgétaires pour un montant de 10 milliards d’euros. Cette décision est prise  dans un contexte de ralentissement économique et de révision à la baisse de la croissance pour l’année 2024.

Le but est de réduire le déficit public tout en essayant de préserver la compétitivité de l’économie française. 

Les coupes budgétaires toucheront l’ensemble des ministères, à l’exception de ceux de la Défense, de la Justice et de la Sécurité intérieure. Les secteurs les plus concernés sont l’écologie, le développement durable, l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation. Le gouvernement prévoit de geler les recrutements dans la fonction publique, à l’exception des postes critiques.

L’exécutif souhaite rationaliser les dépenses publiques en réduisant les frais de fonctionnement.

Le gouvernement annonce la  réduction des subventions accordées aux entreprises et aux organisations.

Ces coupes budgétaires décidées unilatéralement sont critiquées par les syndicats et les associations de défense de l’environnement qui craignent que ces mesures aient un impact négatif sur les services publics, l’emploi et la transition écologique.

Le gouvernement justifie ces coupes budgétaires en jes disant  nécessaires pour garantir la pérennité des finances publiques. Il reste à voir si ces mesures seront suffisantes pour atteindre les objectifs fixés et si au contraire elles n’auront pas d’impact négatif sur l’économie française.

Et pour l’outremer. 

Impact des coupes budgétaires sur l’Outre-mer

Évaluation des coupes budgétaires:

Le projet de loi de finances pour 2024 prévoit une augmentation de 6,8% des autorisations d’engagement (AE) et de 4,5% des crédits de paiement (CP) pour la mission “Outre-mer”. Cette hausse est principalement due à l’augmentation des crédits dédiés à la compensation d’exonérations de cotisations sociales.

 il faut toutefois  noter que cette augmentation masque de fortes disparités entre les différents territoires ultramarins. Certains territoires, comme la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française, connaîtront une effective baisse de leurs dotations budgétaires.

Les coupes budgétaires vont freiner le développement des infrastructures et des services publics dans les territoires ultramarins, affecter l’emploi public par la  réduction des recrutements dans la fonction publique, des suppressions de postes dans les territoires ultramarins. La réduction des subventions pourrait affecter l’accès aux services publics,tels que l’éducation, la santé et la culture.

Le gouvernement affirme avoir  mis en place des mesures pour atténuer les effets des coupes budgétaires sur les territoires ultramarins, le maintien des dotations budgétaires pour les priorités du gouvernement, telles que la sécurité et l’éducation, qui seraient maintenues.

Le gouvernement souhaite développer des partenariats avec le secteur privé pour financer des projets d’investissement dans les territoires ultramarins. Aussi des réformes structurelles pour améliorer l’efficacité de la dépense publique dans les territoires ultramarins. L’impact des coupes budgétaires sur l’Outre-mer est difficile à évaluer à ce stade. 

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