Une terre indigène,dans la réserve amazonienne de Yasuni d’un million d’hectares de forêt humide et primaire, une réserve unique de biodiversité, le territoire des dernières communautés vivant en isolement volontaire en Equateur : les Waorani, des Kichwa, les Tagaeri, les Taromenane et les Dugakaeri.
Les Equatoriens ont voté à 59 % pour l’arrêt de l’exploitation lors d’une consultation nationale, une « victoire historique »
Le gouvernement a estimé les pertes financières à 16,47 milliards de dollars (15 milliards d’euros environ) sur vingt ans.
Dans une autre consultation locale les habitants du district métropolitain de Quito ont voté à 68 % pour l’arrêt de l’exploitation minière, dans une zone de 287 000 hectares de forêts, déclarée réserve de biosphère par l’Unesco, appelée « le poumon de Quito » qui abrite notamment l’ours des Andes.
L’Equateur devient ainsi le premier pays au monde à arrêter des forages pétroliers grâce à la démocratie climatique directe.