Il est possible d’adopter des arbres ou des animaux afin de financer des cultures et élevages raisonnés. Les “adopteurs” reçoivent ensuite les produits directement chez eux.


France 2
J.Van Hove, C.Cormery, JM. Mier, S.Ripaud.
France Télévisions.


Entre Malaga et Grenade en Espagne, les fruits de ces manguiers et avocatiers sont vendus en grande partie grâce à un système original à des familles dans toute l’Europe : les vergers partagés, pensés par l’entreprise crowdfarming.com. “Cet arbre, par exemple, il est adopté par une famille anglaise, et celui-ci par une autre famille française”, explique Paco José Marin Salgado, producteur d’avocats. 300 avocatiers sont adoptés par des consommateurs : chaque adoptant est ensuite propriétaire de son arbre et reçoit chez lui sa récolte d’avocats. Ils sont cueillis à maturité et expédiés directement afin de réduire la surproduction.

Succès dans toute l’Europe

C’est également une manière de mieux rémunérer l’agriculteur, puisque c’est lui qui fixe les prix. Paco José Marin Salgado propose une adoption à 64 euros, transport inclus, pour huit euros d’avocats bio, soit l’équivalent du prix dans le commerce. La plateforme crowdfarming.com prospère sur internet, on peut y trouver de l’huile d’olive, des mangues ou encore des clémentines. Les commandes se font depuis toute l’Europe. La plateforme, créée il y a deux ans et demi, gère la logistique et le transport, et se paye en prenant une commission sur les adoptions. Les clients, qui peuvent également, par exemple, adoper des brebis et reçevoir du fromage, se réjouissent de cette nouvelle forme d’agriculture raisonnable, d’autant plus qu’ils ne perdent pas d’argent.

Partager.

Laissez votre commentaireAnnuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Exit mobile version