Sept religieux catholiques ont été kidnappés le 11 avril, près de Port-au-Prince. Les deux Français qui appartenaient au groupe ne font pas partie des personnes relâchées.

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France Télévisions
Illustration: Une rue de Port-au-Prince, à Haïti, le 12 avril 2021. (VALERIE BAERISWYL / AFP)

Trois des sept religieux catholiques enlevés à Haïti le 11 avril ont été libérés, a déclaré jeudi 22 avril le porte-parole de la Conférence des évêques du pays, le père Loudger Mazile, à l’AFP. “Les Français ne sont pas libérés. Il n’y a pas de laïcs parmi les personnes libérées”, a-t-il précisé. Sept religieux (cinq Haïtiens et deux Français) avaient été kidnappés à la Croix-des-Bouquets, près de la capitale Port-au-Prince. Trois personnes, membres de la famille d’un prêtre haïtien qui ne fait pas partie des personnes kidnappées, ont également été enlevées.

Une enquête ouverte en France

Les Français enlevés sont Michel Briand, un prêtre originaire de l’Ille-et-Vilaine qui vit en Haïti depuis plus de trente ans, et Agnès Bordeau, une religieuse du département de la Mayenne. A Paris, une enquête a été ouverte pour “enlèvement et séquestration en bande organisée”. Elle a été confiée à l’Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO).

Les ravisseurs réclamaient un million de dollars de rançon. La police soupçonne un gang armé actif dans le secteur, baptisé “400 Mawozo”, d’avoir été à l’origine de cet enlèvement. L’événement a provoqué une profonde crise politique dans le pays, en proie à une recrudescence des enlèvements contre rançon ces derniers mois, témoignant de l’emprise grandissante des gangs armés sur le territoire haïtien.

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