À l’orée de l’Exposition universelle d’Osaka, la zone d’expérimentation des Trois Soleils est un creuset d’innovation qui réunit le meilleur de la tradition et de la technologie moderne. Dans cet article, Kevin Lognoné nous emmène dans un voyage où les huîtres perlières de Cancale rencontrent l’avant-garde culinaire et où l’art des NFTs s’inspire de récits anciens pour créer du nouveau. Entre les marées de la baie du Mont-Saint-Michel et les réflexions prospectives sur les frontières du vivant et de la technologie, se déploie une toile d’expériences qui renouvelle notre rapport à la culture et à la mémoire collective. Préparez-vous à explorer une vision futuriste où la Bretagne et ses partenaires, forts de leur patrimoine, osent bousculer les limites de l’innovation pour dessiner une nouvelle ère de découvertes EthnoTech, et ce, en écho à l’œuvre centenaire de Méheut au Japon. Cet article est une invitation à rêver plus grand et à participer à une transformation qui « sauve, connecte et transforme » les vies à travers le prisme de la New Nature Economy. Plongez dans cette épopée où la mort elle-même est revisitée, où l’histoire se recompose et où l’art de vivre s’enrichit de perspectives digitales inédites.


Rêver, oser et bouger les frontières intelligentes d’expérimentation animent en ce début d’année une équipe d’inventeurs-concepteurs désireuse de redonner vie au récit philanthropique : « les Archives de la Planète » dans le cadre le cadre d’une « digital bay » entre Rennes et Saint-Malo, sans oublier d’autres territoires partenaires.

Défragmenter des informations uniques et artistiques : de l’art culinaire aux œuvres d’art NFT

Les grandes marées du premier semestre 2024 sont annoncées entre Cancale et Granville, phares des créateurs qui veillent sur la baie du Mont-Saint-Michel.  Un éternel recommencement et à chaque fois un nouveau spectacle. La dimension éternelle et silencieuse des coquillages intéresse la nouvelle génération du tiers-lieu des Trois Soleils qui, 110 ans après le premier voyage de Mathurin Méheut au Japon,  propose d’imaginer un nouveau récit à mi-chemin entre les Travailleurs de la Mer de Victor Hugo et les industries cognitives de la baie de San Francisco.

Une nouvelle génération de talents nomades, 110 ans après Mathurin Méheut au Japon

En 1914, Mathurin Méheut partait à Hawaï puis au Japon à la veille de la Grande Guerre. Son voyage dans un archipel longtemps fermé aux étrangers intéressa fortement l’Occident dans la découverte d’un décloisonnement éveillé de l’artisanat et des arts, au croisement des savoirs et des innovations de l’ère Meiji.

Destinée à dépasser des frontières paratechnologiques, la commission de prospective Kavadenn (« découvertes » en breton) a produit en 2014, année du centenaire du voyage de Mathurin Méheut au Japon, plusieurs livres blancs pour susciter de nouvelles expérimentations EthnoTech transposables à des sites du patrimoine breton (phares, dolmens, fortifications portuaires…).

En s’appuyant sur ces travaux, le tiers-lieu MAFORCE des Trois Soleils entend en 2024 renforcer l’attractivité internationale de la Bretagne et sa superbe capitale, en hissant Rennes en 1ere métropole French Tech dotée d’une Digital Bay, à l’image de la baie de San-Francisco, en lien avec sa coopération métropolitaine avec Saint-Malo et territoriale avec la Normandie, en matière de mobilité et de tourisme.

Désignée laboratoire national des nouvelles pratiques mémorielles, la métropole rennaise pourrait de pair tisser avec la baie du Mont-Saint-Michel, joyau souvent qualifié de “merveille de l’Occident” une toile en Orient, sur la base d’un partage d’expérience avec la réhabilitation en Chine du patrimoine de la ville de Qufu (ville de Confucius), financée par l’Union européenne, la ville de Rennes et la ville de Saint-Jacques-de-Compostelle.

« Sauver des vies », « Connecter des vies » et « Transformer des vies »  à l’Exposition universelle de la baie d’Osaka en 2025.

« Sauver des vies », « Connecter des vies » et « Transformer des vies »  seront les trois thèmes déclinés à l’Exposition universelle de la baie d’Osaka en 2025.

Le Pavillon France accueillera six expositions temporaires présentant des savoir-faire vivants, des œuvres d’arts ou des expériences immersives, ainsi que 12 quinzaines thématiques imaginées autour des objectifs de développement durable (ODD) des Nations-Unies. Le pavillon sera également accessible à distance, sous forme d’un jumeau numérique immersif.

Plus de 160 pays seront ainsi représentés sur l’ile de Yumeshima, dans la baie d’Osaka, sur un site de 155 hectares dont le masterplan a été confié à l’architecte japonais Sou Fujimoto. L’ensemble des pavillons sera connecté par un anneau sur structure bois formant toiture et promenade accessible. Trois macro-zones ont été définies : Green world, Pavillon world et Water world. La zone dédiée aux pavillons nationaux (Pavillon world) sera divisée en trois sous-ensembles thématiques : «Sauver des vies», «Inspirer des vies» et «Connecter des vies».

Mourir, une histoire de recommencement Ethnotech  !

A l’heure où la prochaine exposition-événement des Champs Libres de Rennes « Mourir, quelle histoire ! » questionne le rapport qu’entretiennent les vivants à la mort, des propositions ambitieuses et audacieuses sont ressorties pour associer des communautés créatives et technologiques aux réflexions du devenir de la New Nature Economy.


La mort des autres est en soi source de bouleversements, tant pour l’individu que pour la société. Pour tenter de surmonter cette épreuve, les sociétés ont inventé des rites funéraires ayant vocation à assurer la paix des vivants.

Des « Archives de la Planète » régénératives ?

Qu’en sera-t-il demain des « frontières intelligentes » entre les sciences du vivant et des archives régénératives de la planète ?

Paul-Evan Diarra dit Latapie, Victor Denis, Alexandre Megis, Kevin Lognoné

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