La Cour des comptes a rendu public,   un rapport sur la santé dans les outre-mer. Gérard Dorwling-Carter examine les parties importantes de ce raport. Lesquelles analyses seront publiées dans Antilla du 27 juin, 2014…
Ici, les premiers extraits…

  •  Avec leurs particularités spécifiques, les départements et collectivités d’outre-mer sont  confrontés à des problématiques  souvent particulières. Il  est ainsi fait remarquer par les magistrats dans la présentation sur le site de la Cour des Comptes « …que si les collectivités d’outre-mer ont un statut qui, aux termes de l’article 74 de la Constitution, « tient compte des intérêts propres de chacune d’elles au sein de la République », que la République est une quelles que puissent être les organisations politiques et administratives, il appartient en dernier ressort à l’État d’en être l’ultime garant et de veiller à ce que soit assurée l’égalité de chacun dans le domaine de la santé. » Aussi le rapport est-il divisé en chapitres à l’intitulé éloquent : « Des difficultés sanitaires persistantes »,  «  Ses systèmes de  santé à la peine », « La nécessité d’une stratégie publique ». Pour conclure par des recommandations sur une question qui est fondamentale pour nous les ultramarins.

  •  Parmi les  difficultés persistantes : la mortalité infantile et maternelle élevée, l’incidence importante des maladies infectieuses (chikungunya à La Réunion et aux Antilles, zika en Polynésie française) et chroniques (diabète notamment), la diffusion de conduites addictives. Des pathologies rares en métropole, telles que la leptospirose ou le rhumatisme articulaire aigu, « demeurent courantes dans une partie des outre-mer. »

  • Mais aussi  des risques environnementaux spécifiques, tels que notamment le chlordécone aux Antilles.

  • Précision faite que «la  précarité économique aggrave par ailleurs la vulnérabilité des populations concernées… »

 

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