Dans un communiqué de presse conjoint, les présidents du Syndicat CANNE UNION et du CODERUM mettent en lumière l’excellence agro-écologique et économique de la filière canne à sucre et rhum de Martinique. Après avoir été reçus à l’Élysée par le Président de la République à la suite du Salon de l’Agriculture 2024, ils soulignent les atouts majeurs de cette filière emblématique de l’île. Tout d’abord, la culture de la canne représente 18% des surfaces agricoles utiles et emploie près de 3 900 personnes, constituant la deuxième spéculation agricole de la Martinique après la banane. Véritable précurseur en matière de lutte biologique et d’utilisation raisonnée de produits phytosanitaires, cette culture est également vertueuse sur le plan environnemental, absorbant 60 tonnes de CO2 par hectare et rejettant 42 tonnes d’oxygène chaque année.

La canne à sucre, matière première du rhum et du sucre, est omniprésent dans les paysages martiniquais grâce à sa culture sur l’aire protégée de l’AOC. Ses abords sont des réservoirs de biodiversité et ses résidus servent d’alimentation pour le bétail ou de compost naturel. Le système racinaire dense de la canne permet également de lutter contre l’érosion des sols.

Au-delà de ses atouts agro-environnementaux, le rhum de Martinique, seul rhum au monde bénéficiant de l’Appellation d’Origine Contrôlée, exporte son excellence à travers le monde. Récompensé des plus hautes distinctions dans les concours internationaux, il est présent dans plus de 100 pays. Les pratiques agricoles et industrielles vertueuses, combinées au terroir exceptionnel de l’île, confèrent à ce rhum des qualités uniques.

La filière canne/sucre/rhum crée une véritable valeur ajoutée endogène en produisant, transformant et vieillissant la matière première localement. Elle contribue positivement à la balance commerciale de l’île en exportant 80% de sa production. Précurseur de la transition écologique, le secteur produit 90% de son énergie grâce à la valorisation de la biomasse et recycle la quasi-totalité de ses déchets.

Outre son impact économique majeur, cette filière attire 800 000 visiteurs par an dans les distilleries, dynamisant le tourisme et les activités connexes. Les investissements annuels de 5 à 10 millions d’euros permettent de développer les sites de production, restaurer le patrimoine et créer des emplois qualifiés.

Le bilan du Salon International de l’Agriculture 2024 à Paris s’avère très positif pour la filière. Le stand de l’AOC Martinique a connu une forte affluence, permettant de faire découvrir les rhums et distilleries aux visiteurs à travers des dégustations très appréciées. Cette édition a également été l’opportunité d’échanges fructueux avec les plus hautes autorités françaises et européennes sur les enjeux de la filière.

Selon Justin Ceraline, Président de la SICA CANNE UNION,

“Notre modèle vertueux de production de la canne à sucre, combiné à une transformation responsable en rhum d’exception, fait la fierté de la Martinique. Nous œuvrons au quotidien pour préserver ces savoir-faire ancestraux et ce patrimoine unique.”

De son côté, Charles Larcher, Président du CODERUM, souligne :

“Le rhum de Martinique est un ambassadeur de choix pour notre île à travers le monde. Son succès à l’export et sa reconnaissance internationale renforcent l’attractivité économique et touristique de notre territoire.”

Porteuse d’une tradition séculaire, innovante dans ses pratiques agricoles et industrielles, la filière canne à sucre et rhum de Martinique réaffirme année après année son statut d’excellence, tant sur les plans agro-environnemental qu’économique. Un fleuron à préserver pour l’avenir du territoire.

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