Georgetown, Guyane, 27 février 2024 (attachée de presse, PMOSKN) –

Dans un effort collaboratif visant à lutter contre la pauvreté menstruelle et à promouvoir l’hygiène menstruelle, la Première Dame Diani Prince-Drew, ainsi que les Premières dames Eloise Gonsalves de Saint-Vincent-et-les Grenadines et Ann Marie Davis des Bahamas, étaient des invités d’honneur à l’Initiative d’hygiène menstruelle dirigée par la Première Dame Arya Ali du Guyana. L’initiative a eu lieu hier, le 26 février 2024, à l’Umana Yana à Kingston, Georgetown, Guyane, coïncidant avec la quarante-sixième réunion ordinaire de la Conférence des chefs d’État de la CARICOM.

Depuis sa création en septembre 2021, l’Initiative d’hygiène menstruelle, défendue par le Bureau de la Première Dame de Guyane, s’est engagée à éradiquer la pauvreté menstruelle dans la région. La vision de la Première Dame Ali vise à garantir que chaque fille ait accès aux produits d’hygiène menstruelle essentiels, en soulignant l’importance de la dignité et de l’inclusion.

Au cours de l’événement, la Première Dame Ali a souligné les défis persistants, notamment le manque d’accès aux ressources et aux installations nécessaires à la gestion des cycles menstruels chez les filles des Caraïbes. Elle a souligné l’impact de la stigmatisation sur les perceptions culturelles entourant la menstruation, qui conduit souvent à l’exclusion des filles et mine leur confiance et leur statut social.

(De gauche à droite) Premières dames Diani Prince-Drew de Saint-Kitts-et-Nevis, Ann Marie Davis des Bahamas, Arya Ali de Guyane et Eloise Gonsalves de Saint-Vincent-et-les Grenadines.

La Première Dame Prince-Drew a souligné l’importance cruciale de déstigmatiser les discussions sur l’hygiène menstruelle et d’identifier la pauvreté menstruelle comme un problème urgent affectant les femmes vulnérables. Elle a salué l’initiative de la Première Dame Ali pour son impact significatif sur la vie de milliers de femmes et de filles, soulignant l’urgence du plaidoyer et de l’engagement pour préserver leur bien-être.

« Il existe encore aujourd’hui une stigmatisation autour des discussions liées à l’hygiène menstruelle. En conséquence, nous ne parvenons pas à identifier correctement la pauvreté menstruelle comme un problème critique affectant les filles et les femmes. Ne pas avoir les moyens d’acheter ou d’avoir accès à des produits d’hygiène sanitaire est un problème qui peut être débilitant tant physiquement que mentalement pour les femmes vulnérables. Ce problème « privé » exige un plaidoyer et un engagement urgents pour sauvegarder le bien-être de celles qui ont leurs règles. Pour cette raison, je félicite l’Initiative d’hygiène menstruelle de la Première Dame Arya Ali, qui a fait une différence dans la vie de milliers de femmes et de filles, et qui constitue un exemple de l’importance de la sensibilité au genre alors que nous cherchons à améliorer la vie des autres et à autonomiser les femmes.

La Première Dame Prince-Drew, connue pour son dévouement aux arts, à la justice sociale et à l’autonomisation des femmes, a exprimé son engagement en faveur de l’autonomisation des femmes dans sa maison d’adoption de Saint-Kitts-et-Nevis, en s’engageant à soutenir les organisations non gouvernementales et caritatives dans ces domaines.

Selon la Première Dame Ali, l’Initiative pour l’hygiène menstruelle a fourni chaque année des serviettes hygiéniques gratuites à plus de 32 000 écolières, garantissant ainsi l’accessibilité indépendamment de l’origine socio-économique ou de la situation géographique

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