Il ne manque certainement pas de matière première – l’eau –  pour satisfaire les besoins de trois ou quatre Martinique. 
il ne manque pas non plus de financement pour l’aménagement d’un réseau performant sur toute l’île. 
Et pourtant cette question se trouve bloquée, les populations menacées de manquer de cette ressource vitale à la veille du carême.


Un article relevé dans Justice sur la question:

Plus on se rapproche de l’échéance des prochaines élections territoriales, plus les prétendants à s’emparer des commandes de la CTM multiplient les coups fourrés dans l’espoir de rallier des électeurs.

La question de l’eau leur paraît être un argument électoral majeur, en tentant de persuader les usagers que les dés- agréments subis sont de la faute de l’Exécutif de la CTM.

Un nouveau dossier Séguineau d’obstruction télécommandé

Servant de factotum au cartel des défenseurs du propriétaire terrien de Séguineau, le très effacé Charles Joseph-Angélique, président de la commission du développement durable, a accepté de présenter en urgence et en service commandé un rapport demandant à l’Exécutif de négocier avec le propriétaire terrien la mise en place d’une solution provisoire pour augmenter le débit de Séguineau au prochain carême. Quelle “solution provisoire “? Lui-même et ses mandataires ont bien été incapables de dire laquelle. Pure gesticulation ! Cela vient après le refus d’une fraction de cette Assemblée d’examiner le dossier 64 lors de la plénière du 21 décembre 2020 exposant une solution définitive de rétablir la canalisation de 800 sur un autre parcelle du terrain et son financement à hauteur de 1,286 millions d’euros pour des travaux de 5 mois


 Un chef d’œuvre de démocratie.

Le conseiller Lucien Adenet ayant proposé un amendement à cette proposition-gadget pour que l’Assemblée demande par délibération une servitude d’utilité publique pour permettre la mise en place définitive du tuyau de 800, il s’est fait rabrouer par le président de l’Assemblée qui a qualifié sa proposition d’ “enfantillage”. Quant à Fred Lordinot, il est revenu à la charge, tel Don Quichotte, pour accuser les élus qui refusent le chantage du sieur Bally de faire de cette affaire un “ sujet d’identité ethnique”. Est-ce la faute des Martiniquais(es) si, historiquement, la terre dans ce pays est largement confisquée par une caste de descendants de colons ? Il a surenchéri sur la proposition de Joseph-Angélique pour demander que l’Assemblée fasse injonction au Conseil exécutif de fournir des citernes d’eau et packs d’eau aux usagers qui seraient victimes de pénurie d’eau au prochain carême. A l’issue du vote qu’il a vertement exigé du président de l’Assemblée, il a été battu à plate couture par 30 voix contre, 7 pour et 14 abstentions. Beaucoup de conseillers ont rappelé que ces prestations étaient du domaine de compétences des communautés de communes EPCI) et le président de l’Assemblée a même ajouté que cette délibération proposée pourrait être retoquée par le contrôle de légalité. Amen.

Accusation diffamatoire de “ macoutismme”contre AMJ

L’acolyte de Monplaisir, chevauchant Rossinante, en a rajouté en taxant le président du conseil exécutif “ d’autocratie, d’auto- ritarisme tropical et de macoutisme”. Ce qui est excessif et insultant est dérisoire. Il est allé jusqu’à avertir qu’il fera enregistrer les votes de ceux qui refuseront la délibération croupion de solution provisoire proposée pour les dénoncer devant le peuple. Cela a provoqué un haut-le-cœur même parmi les inconditionnels du paiement à Bally d’une invraisemblable soulte, une dime indue basée sur la propriété coloniale.

Nilor y a été de sa partition en comparant les 2 400 à 2 500 avis favorables à la servitude lors de l’enquête publique aux 40 000 usagers victimes de coupures d’eau, oubliant que rarement on a vu tant de citoyens se mobiliser lors d’une enquête publique. De plus, on ne peut pas comparer des citoyens qui se manifestent pour demander une solution définitive à la fourniture d’eau aux nombreux usagers victimes de 30 ans de gabegie dans la distribution de l’eau. Comparaison n’est pas raison.

 

 

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