Mauvaise surprise venue d’Allemagne : Berlin ne veut désormais plus signer le texte qui institue la fin de la vente des voitures thermiques neuves en 2035 dans l’Union européenne. Au grand dam des industriels…

Revirement incompréhensible de Berlin

Après beaucoup de tergiversations, l’ensemble de l’industrie automobile européenne est prête à s’engager dans la transition électrique. À partir de 2035, les voitures neuves équipées d’un moteur thermique ne pourront plus être vendues dans l’Union européenne… À moins que l’Allemagne s’y oppose. C’est le coup de Trafalgar de Berlin qui a finalement décidé, à la surprise générale, de ne pas voter en faveur du texte européen négocié depuis des années.

Ce vote devait avoir lieu ce mardi 7 mars, il a été repoussé afin de trouver un compromis avec Berlin, qui veut désormais inscrire la possibilité de vendre des voitures fonctionnant avec des carburants de synthèse. Au grand dam des négociateurs qui étaient parvenus à mettre tout le monde d’accord autour de l’électrique… Pour les constructeurs, c’est une très mauvaise nouvelle alors qu’ils n’ont pas attendu le vote final pour se mettre en ordre de marche.

Un avenir pour le moteur thermique ?

Après avoir traîné des pieds, la filière automobile a fini par s’engager résolument dans la transition vers le 100% électrique en mettant sur la table des milliards d’euros. Et désormais, elle devrait aussi investir dans les carburants de synthèse ? L’incompréhension règne. Les libéraux-démocrates, membres de la coalition gouvernementale d’Olaf Scholz, sont a priori responsables de ce revirement de dernière minute, probablement poussés par des constructeurs automobiles comme Porsche.

L’espoir est désormais de trouver un nouveau compromis autour de cette mesure qui allait au-delà du symbole pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le texte a été au cœur d’âpres discussions dans toutes les instances européennes, et il n’est visiblement pas question d’y renoncer si près du but, alors que tous les acteurs sont prêts… Ou presque.

Source : www.journaldeleconomie.fr
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