À Bakou, des partis et mouvements indépendantistes des territoires français d’outre-mer, tels que la Corse et la Polynésie, se sont réunis les 17 et 18 juillet pour créer un “Front international de libération des colonies françaises”. Ce congrès, soutenu par l’Azerbaïdjan, vise à coordonner la lutte contre les politiques coloniales françaises et à offrir des bourses d’études pour les étudiants ultramarins. L’Azerbaïdjan, présidant le Mouvement des non-alignés, renforce ainsi son implication dans les luttes anticoloniales.

Près de vingt partis et mouvements indépendantistes des territoires français d’outre-mer se sont réunis à Bakou, Azerbaïdjan, les 17 et 18 juillet pour créer un “Front international de libération des colonies françaises”. Ces groupes, originaires de régions comme la Corse, la Polynésie, les Caraïbes et les Antilles, entendent lutter contre les “politiques coloniales racistes et répressives de la France”. Soutenu par l’Azerbaïdjan, le congrès a abouti à la signature d’une déclaration condamnant les actions françaises en Nouvelle-Calédonie et ailleurs, et soulignant le rôle crucial de l’Azerbaïdjan dans le processus de décolonisation.

Lors de ce congrès, une bourse d’études destinée à attirer des étudiants ultramarins dans les universités azéries a également été lancée. L’Azerbaïdjan, qui préside actuellement le Mouvement des non-alignés, s’implique activement dans les luttes anticoloniales, ayant déjà soutenu les indépendantistes de Nouvelle-Calédonie lors des récentes émeutes. Ce soutien a été critiqué par le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui a dénoncé une “ingérence néfaste” de la part de l’ex-république soviétique.

Thibaut Charles

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