Close Menu
ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981

    Abonnez-vous

    Recevez les dernières actualités créatives de ANTILLA concernant l'art, le design et les affaires

    Les tendances du moment

    Réparer le lien social, un enjeu majeur pour la santé mentale

    octobre 10, 2025

    Un nouveau désordre économique et social se profile aux Antilles. Une tribune de JM. NOL

    octobre 10, 2025

    Martinique : une délégation de l’autorité de la concurrence en visite

    octobre 10, 2025
    Facebook X (Twitter) Instagram
    ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981
    • Rubriques
      • Art/Culture
      • Ecologie / Environnement
      • Patrimoine
      • Entreprises
      • Le Regard de Gdc
      • Édito de Henri PIED
      • Politics
      • Santé
      • Sports
      • Caraïbe
    • Newsletter 
    • Publicité
    • Contact
    annonces
    ABONNEMENT
    ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981
    Home » Le plafonnement de la rémunération des sportifs n’est pas contraire à la Constitution
    Justice

    Le plafonnement de la rémunération des sportifs n’est pas contraire à la Constitution

    juin 25, 2020Aucun commentaire
    Facebook LinkedIn WhatsApp

     La Constitution ne s’oppose pas au principe d’un plafonnement de la rémunération des sportifs. Ainsi en a jugé le Conseil d’Etat par une décision du 11 décembre 2019.

    Le principe d’un tel plafonnement, également appelé « salary cap », constitue une déclinaison du  fair-play financier en matière de rémunération des sportifs. Introduit en France par la loi du 1er février 2012 visant à renforcer l’éthique du sport et les droits des sportifs et aujourd’hui inscrit à l’article L. 131-16 du Code du sport, il permet aux fédérations sportives de fixer un « montant maximal, relatif ou absolu, de la somme des rémunérations versées aux sportifs par chaque société ou association sportive ». Sur cette base, chaque fédération peut ainsi imposer, au titre des conditions de participation aux compétitions qu’elle organise, un montant maximal des rémunérations que chaque club participant peut verser aux sportifs. À ce jour, seule la ligue nationale de rugby a mis en oeuvre cette faculté, en fixant un montant maximal de 11.3 millions d’euros par club pour la saison 2019/2020.

    Aucune atteinte disproportionnée à la liberté d’entreprendre

    À l’occasion d’un recours introduit devant le Conseil d’Etat, le Montpellier Hérault Rugby Club a contesté, par la voie d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), l’article L. 131-16 du Code du sport. Il soutenait que le plafonnement de rémunérations des sportifs était contraire à deux libertés garanties par la Constitution : la  liberté d’entreprendre et la liberté contractuelle.La jurisprudence constitutionnelle admet, classiquement, que la loi puisse encadrer et limiter ces libertés. Toutefois, pour être conformes à la Constitution, ces limitations doivent satisfaire à une double condition : d’une part, être justifiées par l’intérêt général et, d’autre part, être proportionnées au regard de l’objectif poursuivi par la loi.

    En l’occurrence, le Conseil d’Etat a considéré que cette double condition était satisfaite. Il a jugé que la possibilité de plafonner la rémunération des sportifs avait été adoptée dans un but d’intérêt général et qu’il n’en résultait aucune atteinte disproportionnée à la liberté d’entreprendre et à la liberté contractuelle. Pour autant, il ne faudrait pas en déduire trop vite que la Haute juridiction aurait donné un blanc-seing pour tout plafonnement des rémunérations.

    Des enjeux propres au sport

    D’abord, seul le principe, tel qu’il est prévu par le Code du sport, est ainsi validé. Au cas par cas, les modalités adoptées par chaque fédération seront placées sous le contrôle du juge. Ce dernier vérifiera notamment que le niveau du plafond de rémunérations qui serait fixé ne porterait pas une atteinte disproportionnée aux droits et libertés constitutionnels.

    Ensuite et surtout, cette jurisprudence est circonscrite à ce stade au seul domaine sportif. Le Conseil d’Etat a en effet pris soin de définir avec précision l’objectif d’intérêt général qui pouvait justifier en l’espèce l’atteinte à la liberté d’entreprendre et à la liberté contractuelle. Il s’agissait de garantir « l’équité sportive des championnats » et « la stabilité et la bonne situation financière des sociétés ou associations sportives ». Clairement, ces deux enjeux sont propres au milieu sportif. La décision du Conseil d’Etat du 11 décembre 2019 ne préjuge donc pas de la constitutionnalité d’une loi qui instituerait un dispositif de plafonnement des rémunérations dans un domaine autre que celui du sport.

    Cette chronique vous est proposée par Yann Aguila, président de la commission Environnement du Club des juristes et membre du Club, avocat associé du cabinet Bredin Prat et Guillaume Léonard, avocat chez Bredin Prat avec Les Echos.

    Share this:

    • Facebook
    • X

    Articles similaires

    Partager. Facebook LinkedIn WhatsApp
    Article précèdent 186 personnalités et associations de France écrivent à Macron pour dénoncer le manque de moyens des dits Outre-mer
    Article suivant Tribune des Présidents au “Monde”: “Pour la relance et la reconstruction, nous sommes prêts!”

    ARTICLES SEMBLABLES

    Sexisme et violences sexuelles : une enquête dévoile les dérives au sein de l’institution judiciaire

    décembre 6, 2024

    Trois anciens policiers condamnés pour la mort de George Floyd

    février 26, 2022

    Le procès de l’immeuble de Londres, un test sans précédent

    février 17, 2022
    Ajouter un commentaire
    ECRIVEZ UN COMMENTAIRE Cancel Reply

    Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

    Actualités de la Caraïbe
    Caraïbe

    Le gouvernement s’efforce de promouvoir les titres locaux, le groupe de Bellevue étant le premier à en bénéficier, déclare Poponne-Skerrit

    Caraïbe octobre 9, 2025

    Dominica News Online – Vingt-huit familles occupant le quartier résidentiel de Bellevue recevront bientôt…

    Share this:

    • Facebook
    • X

    Le gouvernement continue de plaider en faveur du rétablissement des voyages sans visa au Royaume-Uni

    octobre 9, 2025

    La Banque de développement des Caraïbes organise la 22e réunion annuelle du Réseau des mécanismes indépendants de responsabilisation

    octobre 9, 2025

    Les apiculteurs dominicains dominent la région avec dix prix au salon du miel de l’OECS 2025

    octobre 9, 2025
    INSCRIVEZ-VOUS EN CLIQUANT SUR L’IMAGE
    Publiez vos annonces Légales
    EXPOSITION / MARCHÉ D’ART
    ASSURANCE-VIE

    Abonnez-vous

    Recevez les dernières actualités de Antilla Martinique.

    Merci ! Votre demande a bien été prise en compte.

    Consultez les annonces légales
    Consulter nos anciens numéros
    Nos différentes rubriques
    Archives
    INSCRIVEZ-VOUS EN CLIQUANT SUR L’IMAGE
    © 2025 Copyright ANTILLA. Tous drois réservés. Programmé par ANTILLA.
    • CONTACTEZ-NOUS
    • MARKETING
    • MENTIONS LÉGALES
    • CONSULTEZ LES ANNONCES LÉGALES

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.