C.G. France Antilles

Dimanche 21 Février 2021

Samedi, à l’hôtel Batelière, Gérard Dorwling-Carter (au micro), président par intérim de l’association, à présenter le projet et les ambitions de Tous Créoles, dans sa version « renaissante ». Photo CG – guiralc

Après une mise en sommeil volontaire, l’association, qui prône la connaissance et l’art du vivre-ensemble, annonce sa « renaissance ». Portée par « une dynamique nouvelle » et une série d’événements.

Après un auto-confinement volontaire et six mois de mise en sommeil, l’association Tous Créoles tenait, samedi, une assemblée d’information, à l’hôtel Batelière, à Schœlcher. Aux commandes de ce rendez-vous : Gérard Dorwling-Carter, président (par intérim) du collectif. Son objectif : présenter aux membres et sympathisants « le projet nouveau » de Tous Créoles.

Emmanuel de Reynal fait partie des membres fondateurs de l’association, créée en 2007 : « A l’époque, c’est Roger de Jaham qui avait réellement impulsé la naissance de Tous Créoles », se souvient-il. « Il en était d’ailleurs devenu président. » Un président fédérateur et charismatique, à écouter Emmanuel de Reynal. « Roger a porté cette association avec sa personnalité, sa dynamique. Après sa disparition, en 2017, l’équipe qui lui a succédé a eu du mal à continuer dans cet élan. » 

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Emmanuel de Reynal. – guiralc

En 2020, alors que Tous Créoles se trouve au creux de la vague, son conseil d’administration prend alors la décision de « créer une rupture de cinq ou six mois », pour mieux se réinventer. Tous les administrateurs ont donc démissionné, pour repartir de zéro. Un noyau dur s’est alors reconstitué autour de Gérard Dorwling-Carter, afin de faire repartir l’association autour d’un « revival » (une renaissance). « Après la présentation du projet aujourd’hui (samedi, ndlr), nous tiendrons une assemblée élective pour valider le projet et recommencer avec une équipe élue. », note Emmanuel de Reynal.

 

Cycle de conférences

Qu’y a-t-il au cœur de ce programme ? « L’idée est de revenir aux textes fondateurs de l’association et à sa philosophie », poursuit M. de Reynal. Une deuxième ambition est la mise en place d’un cycle de conférences d’une durée de quinze mois, baptisé « Vérité et conciliation ». L’idée : faire intervenir à chaque rendez-vous, un expert, sur un épisode précis de l’histoire de la Martinique.

« Des débuts de la colonisation jusqu’à la période post-esclavagiste », précise-t-il. « Si l’on veut corriger les représentations sociales, qui font qu’il y a un malentendu, aujourd’hui, dans notre société, il faut faire confiance à l’histoire », argue Emmanuel de Reynal. « L’ambition étant de poser une problématique et d’inviter un large public à participer au débat. » 

La première conférence devrait se tenir le 2 mars.

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Membres et sympathisants réunis samedi, à l’hôtel Batelière, à Schœlcher.

 

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