Comme chacun le sait, en acceptant le principe de causalité, toutes causes induisent une ou généralement plusieurs conséquences dans notre monde complexe. C’est le fameux « effet papillon ». Difficile, voire impossible, est la tâche de toutes les mesurer.


Il faut donc s’en remettre à des mesures de l’incertitude et juger par ce qu’on connaît, et rien d’autre. Cela rend les décisions complexes, extrêmement difficiles à prendre. Pour autant, nous ne pouvons nous fier qu’aux données qui sont en notre possession. C’est le triste sort de notre condition d’être humain. Des mesures ont donc été prises durant cette pandémie et continue de l’être pour éviter d’autres décès. Mais ces mesures, couplées à d’autres états de faits, ont entraîné des conséquences parfois positives et quelquefois négatives. Voyons une liste non exhaustive de ces conséquences grâce à trois papiers récemment publiés dans la revue The Lancet.

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Trois impacts inattendus de la Covid-19 : confiance en la science, pollution de l’air et préoccupation pour d’autres maladies. © Shintartanya, Adobe Stock 

La confiance en la science

Dans un éditorial (qui n’est donc pas une étude scientifique), le journal The Lancet compare la pandémie à un test de stress pour la science. On s’en souvient, la prestigieuse revue s’est retrouvée au cœur d’une monstrueuse polémique qui porte désormais le nom de LancetGate suite à la publication d’une étude qui s’est avérée frauduleuse. Cela a constitué une véritable défiance de la part du grand public. On peut peut-être tenter d’esquisser une explication partielle dans le fait que le grand public ne sait pas comment fonctionne la science. Rappelons que 1.400 articles sont retirés chaque année des revues scientifiques pour fraude (volontaire ou

La pollution de l’air

Dans une récente étude de modélisation, c’est-à-dire une étude qui prend plusieurs variables du monde réel en compte, les intègre à un modèle mathématique pour faire des prédictions plus ou moins sûres, des chercheurs suggèrent que la baisse de la concentration de particules fines dans l’air ambiant, associée au confinement, va permettre d’éviter 62.000 à 328.000 morts prématurées en Chine et 11.000 à 33.000 en Europe. 

D’autres conséquences ? 

Comme nous le disions en début d’article, prétendre être exhaustif sur l’ensemble des conséquences des mesures est un mensonge. Néanmoins, des conséquences graves sur le nombre de morts du paludisme en Afrique pourraient être à redouter, notamment à cause de la pénurie des médicaments antipaludiques occasionnée – pour aucune raison scientifique valable, rappelons-le – par la pandémie de la Covid-19

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