Gérard Cotellon a été nommé, en Conseil des Ministres du 6 avril 2022, aux fonctions de Directeur général de l’ARS de La Réunion. Cette nouvelle a été accueillie avec fierté car elle exprime la reconnaissance, par les plus hautes autorités de l’Etat, des qualités professionnelles de ce Guadeloupéen qui avait accepté de relever l’immense défi de la gestion du CHU de la Guadeloupe et de la construction du nouvel établissement à Perrin aux Abymes.

Nommé en août 2018 en qualité de Directeur général de ce CHU à hauts risques, son ardeur au travail, sa compétence, son engagement total pour le service public hospitalier et son courage forcèrent l’admiration de la communauté hospitalière en proie au découragement après l’incendie de novembre 2017, qui avait amputé cet établissement de certains de ses services et aggravé ses conditions de fonctionnement, notamment du fait de son éclatement sur divers sites.
Sa parfaite connaissance du milieu, adossée à une riche carrière qu’il débuta comme infirmier, poursuivie comme coordonnateur général des soins (notamment à l’hôpital psychiatrique de Saint-Claude) avant d’intégrer le corps de directeur d’hôpital, a nourri ses réflexions et conformé ses méthodes de travail, privilégiant la concertation et l’écoute en toutes circonstances.
Confronté à la précarité de la situation budgétaire et financière du CHU qui ne permettait pas de régler les fournisseurs, ce qui entrainait notamment des ruptures régulières d’approvisionnement perturbant les bonnes pratiques de soins, il s’est employé à tenir un langage de vérité sur le contexte économique :
– une masse salariale très élevée en raison de sureffectifs importants, de surcroît dans des secteurs d’activités non liés aux soins ;
– des difficultés financières dues au manque chronique de recettes et de maîtrise des charges, ainsi qu’à la baisse de fréquentation de l’établissement ;
– un hôpital sous perfusion permanente, les aides exceptionnelles de l’Etat, en plus des recettes de la tarification à l’acte, étant régulièrement et massivement injectées depuis une dizaine d’années ;
– un autre facteur de difficultés tient au fait que cet outil indispensable de l’offre de soins de la Guadeloupe a servi d’amortisseur social contre le chômage endémique de la Guadeloupe ;
– à cela, s’ajoute une instabilité managériale et de lancinants problèmes d’organisation.
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Ce langage de vérité eut rapidement pour conséquence le déclenchement des premières hostilités par une organisation syndicale qui propage – depuis plusieurs décennies – le discours exactement inverse : le CHU souffre d’un manque de personnels et l’Etat ne remplit pas ses obligations. Ces idéologues, à travers une propagande bien construite, expliquent donc les dysfonctionnements du CHU par le manque chronique de moyens et l’indifférence de l’Etat d’une part, et la médiocrité récurrente de la gouvernance interne d’autre part. Cette complainte victimaire permanente escamote délibérément les sujets de fond.
en contradiction
ouverte avec ce discours syndical, Gérard
Ainsi, fut déclenchée la première grève de juillet-aout 2019 ; les fondamentalistes de la pensée unique lançant fatwas sur fatwas à l’encontre du Directeur général, coupable de cultiver des valeurs et d’appliquer des règles qui
leur sont étrangères : le respect de la
L’agressivité syndicale allait alors grandissant en se répandant sur les réseaux sociaux et dans le pays, à travers meetings, marches et surenchères d’insultes et de dénigrements.
En juillet 2021, alors que les conséquences désastreuses de l’épidémie de covid s’aggravaient, avec des dizaines de morts chaque jour et une saturation des services de réanimation, contraignant à des évacuations sanitaires vers les hôpitaux de l’Hexagone, les organisations syndicales décidaient de s’opposer à l’obligation vaccinale des personnels hospitaliers annoncée par les pouvoirs publics. S’inspirant d’obligations préexistantes de vaccination contre plusieurs infections, celle-ci n’avait rien de nouveau. En effet, depuis 1991, toute personne exposée à des risques de contamination doit se faire vacciner contre l’hépatite B, la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite lorsqu’elle exerce une activité professionnelle dans certains établissements ou organismes de prévention ou de soins. De même, six autres vaccins sont très largement recommandés aux soignants (rougeole, rubéole, varicelle, coqueluche, tuberculose et grippe).
La détermination de Gérard Cotellon à appliquer progressivement la loi du 5 août 2021 rendant la vaccination obligatoire pour les personnes travaillant dans les secteurs sanitaire et médico- social, votée par la représentation nationale, lui a valu d’être publiquement menacé de mort par le Secrétaire général perpétuel de l’UTS-UGTG, Monsieur Gaby CLAVIER, appelant les agents à la curée contre la personne du Directeur général, dans le hall d’entrée du CHU. Un cap était franchi, sans vergogne et avec une arrogance provocatrice sans précédent.
En prenant des décisions -toujours explicites et expliquées- adaptées au contexte de cette épidémie inédite et conformes aux devoirs de sa fonction, Gérard Cotellon était, selon ces syndicats, le principal responsable de ce climat social délétère. Les mesures de suspension avec
Pour avoir été publiquement transparent sur la situation réelle du CHU,
Cotellon était désormais l’homme à abattre, l’ennemi
public numéro un, la victime expiatoire du syndicat UGTG.
réglementation, la rigueur de la gestion et la stricte
observance des droits et des devoirs des Personnels. Nous n’ignorons pas, bien entendu, les
dysfonctionnements de l’établissement, mais il est toujours plus confortable de désigner à la
vindicte ceux qui agissent avec responsabilité et sans compromission, en s’exonérant de ses
propres turpitudes. De par son exigence, Gérard Cotellon était devenu le bouc-émissaire idéal.
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interruption des salaires participaient de cette exigence légale que nul n’était censé ignorer ni occulter, à peine d’inconséquence.
Dès lors, se sont multipliés les actes de violence qui touchaient aussi celles et ceux qui avaient le courage de franchir les obstacles et de braver les intimidations, pour assurer leur service auprès des malades du CHU. Des médecins ont aussi été victimes de ces violences et insultes provoquant leur exode définitif. Pour autant, grâce à ces efforts itératifs de pédagogie et avec le soutien actif et efficace du corps médical, le taux de conformité à la loi du 5 août 2021 atteint aujourd’hui plus de 95% des effectifs.
Quoi qu’il en soit, le paroxysme de la violence est atteint le 4 janvier 2022 lorsque Gérard Cotellon et son adjoint Cédric Zolezzi sont évacués par les forces de l’ordre de leurs bureaux assiégés par des manifestants venus exiger le paiement de leurs salaires suspendus. Gérard Cotellon reçoit un coup de poing dans les côtes et un énorme coup sur la tête, perdant connaissance pendant quelques secondes. Cédric Zolezzi est aspergé d’urine alors qu’il tentait de se mettre à l’abri dans un véhicule de police. Dès lors, ces deux cadres bénéficient de protections policières rapprochées, situation inconfortable et tragique, s’il en est !
Les compulsifs de la calomnie et de l’imprécation haineuse sont allés jusqu’à contester à Gérard Cotellon sa qualité de Guadeloupéen, pour n’avoir jamais cédé à la facilité du copinage et de la complaisance faussement « nationaliste », qui abritent trop souvent le pire.
Il importe cependant de savoir que le dispositif de dialogue et d’écoute mis en œuvre pour tenter de connaître les motivations profondes des agents réfractaires à la vaccination et de les accompagner dans leurs choix éclairés, est à mettre au crédit de Gérard Cotellon, qui en a été l’initiateur et le promoteur.
Fidèle à sa politique de dialogue et d’ouverture, le Directeur général du CHUG tendait ainsi à ces personnels une main bienveillante, obstinément refusée par l’organisation syndicale, au motif que leurs actions et exactions contraindraient forcément au retrait de la loi et à l’abrogation subséquente de l’obligation vaccinale.
Le plus grave, c’est que les dirigeants du mouvement de contestation, versant dans l’imposture, savaient la chose absolument impossible. Au surplus, ils ne pouvaient ignorer les conséquences désastreuses de leurs promesses fallacieuses, pour les soignants « résistants » à la vaccination et de leur manipulation cynique de certaines catégories de la population guadeloupéenne. Ils ont délibérément et méthodiquement induit en erreur tant de personnes au profit de leur seule illustration, entrainant tant de familles dans le désespoir, la précarité extrême et, probablement, les désillusions.
Ce déferlement de violence, de bruit et de fureurs et le climat mortifère qu’il a engendré dans le pays, n’a abouti qu’à exaspérer les relations entre Guadeloupéens et à causer des dégâts humains, économiques et sociaux catastrophiques, avec de lourdes hypothèques.
Les actes de violence perpétrés contre Gérard Cotellon et sa gouvernance de l’hôpital, aggravés d’agressions ad hominem et de menaces à l’encontre de sa famille, doivent nous interroger à la lumière d’une inquiétante rétrospective.
En effet, les plus anciens se souviennent d’un immense directeur martiniquais de cet hôpital
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(avant son statut de CHU), en charge notamment de la construction de l’actuel établissement, et unanimement apprécié pour sa compétence. Il a été chassé par l’UGTG, avec de sérieuses blessures en prime.
Deux autres directeurs antillais, Martiniquais et Guadeloupéen, ont subi le même sort, chassés par l’UGTG, avec une charrette de cadres supérieurs guadeloupéens. Et maintenant, Gérard Cotellon, victime d’une organisation, naguère toujours radicalement combattive mais généralement respectueuse des personnes, aujourd’hui hallucinée dans l’insulte, le dénigrement, le mépris et la haine érigés en système de domination.
De quel syndrome cette élimination systématique d’éminents cadres antillais est-il le nom ?
Seraient-ils tous ontologiquement et naturellement incompétents et inaptes aux hautes
fonctions hospitalières ? S’il advenait que la Guadeloupe et/ou la Martinique soient, de quelque
manière, responsables et comptables de leur destin, les lois et règlements seraient-ils appliqués
selon l’humeur des dirigeants syndicaux reconvertis en dirigeants, leurs rêves accomplis,
entendu que, dans ce régime bananier, il n’y aurait pas de syndicats et pour quoi faire ? Les
analystes analyseront !!
Comme disait la sociologue Patricia Braflan Troblo, « Cela a pour conséquences de faire peur à beaucoup de diplômés ou cadres guadeloupéens au point qu’ils ne veulent pas de postes de managers en Guadeloupe ou qu’ils refusent de revenir en Guadeloupe pour y occuper des postes de managers du fait du sort réservé aux cadres guadeloupéens en Guadeloupe par les syndicats. »
Cela laisserait rêveur si ce n’était cauchemardesque, car il y va de la survie de nos pays et de leur capacité à s’inventer un avenir stimulant, maîtrisé par nous-mêmes pour l’épanouissement productif de nos forces vives.
Autant avons-nous accueilli avec fierté la nomination de Gérard Cotellon en qualité de Directeur
général de l’ARS de La Réunion, autant avons-nous éprouvé en même temps une grande
inquiétude -voire de l’amertume- au regard de son départ devenu inévitable, persuadés que
nous étions de sa capacité à mener à bien le grand chantier de la réorganisation en profondeur
du CHU et à instaurer un fonctionnement normal, préalables indispensables à l’installation dans
ses nouveaux locaux. C’était d’ailleurs son projet et sa feuille de route et nous étions, dès le
début, très nombreux à nous en réjouir et à l’y encourager.
S’il est vrai que personne n’est indispensable ni irremplaçable, il demeure que l’avenir de cet établissement est particulièrement préoccupant.
En effet, l’ouverture probable au troisième trimestre 2024 du nouveau CHU, projet hospitalier phare de l’Outre-Mer, constitue un enjeu d’importance majeure pour consolider et moderniser l’offre de soins en Guadeloupe.
Rappelons que Gérard Cotellon, malgré les obstacles inhérents à la survenue des graves crises sanitaires et sociales traversées depuis ces deux dernières années, s’était particulièrement investi dans la conduite de cet important projet structurant d’un coût de près de 600 millions d’euros, financé, exceptionnellement et exclusivement par l’Etat. Il convient de souligner les
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résultats obtenus pour maitriser les coûts et les délais de cette lourde opération, même au plus fort de la crise.
Notre profonde amertume quant au départ de Gérard Cotellon tient au fait que l’idée, qui avait motivé sa décision de donner une suite favorable aux sollicitations du directeur de Cabinet de la ministre de la Santé l’invitant à prendre la direction du CHU, était de conduire la construction du nouvel établissement à son terme. Mais, riche de son expérience hospitalière, il avait une claire conscience que les murs et les équipements ne suffisent pas à rendre un hôpital performant en matière de qualité des soins et efficient sur le plan économique.
Et, à cet égard, il avait engagé une réflexion sur la refondation indispensable d’un véritable dialogue social. Car il ambitionnait de construire avec les partenaires sociaux des relations constructives et apaisées, tournant le dos aux affrontements, souvent improductifs, qui ont jalonné l’histoire de ce CHU marquée par des conflits sociaux à répétition. A cet effet, Gérard Cotellon n’a pas hésité à prendre l’initiative -saluée unanimement- de mise en place d’un
Une telle mutation des rapports sociaux permettrait de privilégier enfin l’intérêt général et de favoriser l’émergence d’une logique de changement des pratiques professionnelles, en vue d’une amélioration profonde de la prise en charge des patients et d’un renouveau du Service Public Hospitalier.
Cette démarche s’imposera, quoi qu’il en soit de la nouvelle direction générale, la mise en adéquation des charges et des ressources potentielles, ainsi que des moyens, notamment humains, aux besoins, étant à l’évidence, l’impératif catégorique de la gouvernance de cet établissement.
Chacun, syndicats compris, devrait pouvoir considérer qu’un tel outil, hautement équipé pour assurer les meilleures prises en charge, ne puisse commencer sa carrière affligée des handicaps rédhibitoires de l’actuel établissement ni, d’aucune manière, importer en son sein les dysfonctionnements historiques qui s’y sont sédimentés depuis des lustres.
Ce sentiment d’amertume est renforcé par la perte de confiance d’une grande partie de notre population à l’égard de notre classe politique, ce qui ne manquera pas de laisser de profondes cicatrices : le constat d’un manque de courage dans les décisions qui s’imposaient dans ce contexte de pandémie, la tentation de la démagogie opportuniste comme seule réponse à des revendications extra-légales, la méconnaissance des enjeux de santé publique, l’inaptitude à appréhender les bonnes réponses scientifiques à une catastrophe sanitaire sans précédent, détruisant de nombreuses vies dans un pays frappé par la prédominance des facteurs de risque au Covid (rappelons que
Gérard Cotellon, qui est le prototype de la réussite par l’effort d’un jeune originaire du pays et qui a gravi tous les échelons pour parvenir à ce niveau, aurait dû bénéficier d’un soutien sans ambiguïté de la part de ces élus pour mener à bien les mesures de santé publique indispensables à la protection de la population. Le déferlement d’hostilité, de haine et
agenda social, document de cadrage du dialogue social sur les questions concernant les
personnels (évolutions statutaires, conditions de travail, déroulement de carrière, formation…).
55 % de la population de Guadeloupe, de 15 ans ou plus, présente au
moins un facteur de risque au Covid, les trois pathologies chroniques les plus répandues dans
cette classe d’âge étant l’hypertension artérielle, l’obésité et le diabète).
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d’agression qu’il a subi n’a pas donné lieu à l’élan de solidarité qu’il était en droit d’attendre de nos élus en pareille circonstance. Plus grave, certains affichaient ostensiblement leur adhésion à la revendication centrale du LKP, faisant de Gérard Cotellon le bouc-émissaire du climat insurrectionnel et la cible des propagateurs de haine et des jeux de massacre.
Si nous voulons construire une société future où la cohabitation pacifique, le respect et l’intérêt général priment, nous n’avons pas d’autre choix que de nous battre, sans faillir ni défaillir, pour encourager de nombreux talents, à l’instar de Gérard Cotellon, qui seront des modèles pour tous nos jeunes.
Au-delà de la rhétorique incantatoire sur « la domiciliation locale du pouvoir », l’autonomie ou encore la souveraineté alimentaire, tous objectifs certainement salutaires, nos pays ne s’émanciperont que par l’intelligence créatrice, la compétence et la rigueur au travail, la création de richesses par le partage des savoirs et la solidarité dans l’effort de longue haleine, sans petits meurtres entre amis.
C’est la philosophie et la conviction profonde de Gérard Cotellon. C’est aussi notre credo. Signataires
Pr Pascal Blanchet, Président de la Commission Médicale du CHU de Guadeloupe, Chirurgien urologue, ancien Doyen de la faculté de médecine des Antilles-Guyane ; Alex Biron, Directeur d’établissement sani- taire et social honoraire ; Christian Céleste, Directeur d’hôpital honoraire ; Dr Jean-Baptiste Daijardin, ancien Chef de service de Réanimation et Brulés du CHU de Guadeloupe ; Jacques Davila, Dirigeant d’en- treprise à la retraite ; Georges Dorion, Inspecteur Général des Affaires Sociales honoraire ; Dr André Édouard, ancien Chef de service au CHU de Martinique ; Hector Elisabeth, Sociologue ;
Dr Michel Eynaud, Psychiatre chef de service, Établissement Public de Santé Mentale de Guadeloupe ;
Jean-Paul Fischer, Directeur de Cimgua, ancien Directeur général de la Sem Patrimoniale Région Guade- loupe et de la Semsamar ; Fernand Fortuné, Directeur retraité de CGSS ; Greg Germain, Acteur, réalisa- teur, producteur, fondateur des Théâtres d’Outre-Mer en Avignon ; Arthur Haustant, Directeur d’hôpital honoraire ; Maître Yannick Hodebar-Louis, Avocate au barreau de Guadeloupe ; Maître Hubert Jabot, Avocat au barreau de Guadeloupe ; Alain Jeanville, Directeur de Sécurité Sociale Retraité ;
Christian Jolivière, ancien Directeur Général du CHU de Guadeloupe, ancien Directeur Général des ser- vices Région Guadeloupe ; Jean-Paul Jouanelle, citoyen martiniquais retraité ;
Claudette Lamby épse Vilo, Cadre bancaire à la retraite ; Michel Louis-Joseph-Dogué, Directeur d’hôpital honoraire ; Daniel Marival, ancien Directeur de média, Journaliste ; Pr Philippe Mathurin, Chef de service
des Maladies de l’Appareil Digestif, hôpital Huriez, CHU de Lille ; Jean-Elie Nardy, Expert-Comptable ; Errol Nuissier, Psychologue clinicien, président de la Compagnie des Experts près la Cour d’Appel de Basse-Terre ; Dr Jean-Claude Pierrot, Radiologue, PDG de la Polyclinique de la Guadeloupe ; Claude Pioche, Fonctionnaire des douanes retraité ; Dr Patrick Portécop, Directeur médical du SAMU de Guade- loupe ; Pr Chantal Raherison-Semjen, Pneumologue, CHU de Guadeloupe ; Michel Reinette, Journaliste et scénariste, ancien rédacteur en chef de Guadeloupe 1ère ; Pierre Reinette, ancien Directeur Général des services du Département de Guadeloupe et ancien DDASS de Guadeloupe ; Pr Serge Romana, Chef du service de médecine génomique des maladies rares, Hôpital Universitaire Necker-Enfants malades (AP-HP) ; Maître Marie-Pierre Saget-Jolivière, Avocate aux barreaux de Guadeloupe et de Paris ;
Robert Taylor, Directeur d’hôpital honoraire et économiste de la santé ; Frantz Ventura, ancien Directeur
Général du CHU de Fort-de-France.
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