la CSTM ne comprend pas l’assignation de Bertrand Cambusy “seul de l’intersyndicale des marins pêcheurs à avoir été assigné, avec l’ASSAUPAMAR,  au tribunal  le lundi 24 décembre 2012″…

Et proteste ainsi que suit :

Le bureau de la CSTM considère que la mobilisation des marins pêcheurs contre les conséquences de la pollution de la mer par le chloredécone est l’affaire, non seulement de tous les secteurs directement concernés par la pêche (marins pêcheurs, plongeurs, revendeurs,  restaurateurs, etc.), mais aussi de toute la population martiniquaise consommatrice des produits de la mer.

Il  considère que le combat en cours a une dimension caribéenne, les marins pêcheurs  ne pouvant, en conséquence de la pollution des eaux martiniquaises,  qu’être amenés à aller pêcher de plus en plus loin dans les eaux  des îles voisines.  

Il  considère que les marins pêcheurs  ont choisi une forme de mobilisation proportionnelle à  leur  sentiment de révolte  devant les bénéfices faramineux que comptaient engranger en cette période de fêtes les pollueurs – importateurs, alors qu’eux-mêmes n’auraient  que leurs yeux  pour pleurer sur leur  ruine provoquée.

 Il considère que ceux qui prennent la Martinique en otage sont ceux qui  lui interdisent  tout développement économique, empoisonnent ses terres agricoles et ses ressources maritimes, et  la rendent délibérément  dépendante de  l’extérieur.

Il  se félicite de l’unité historique réalisée entre le SAPEM (l’un de ses syndicats affiliés)  et le Syndicat Indépendant des marins pêcheurs

 Aussi ne comprend-il pas le traitement discriminatoire infligé à Bertrand CAMBUSY, seul de l’intersyndicale des marins pêcheurs à avoir été assigné, avec l’ASSAUPAMAR,  au tribunal  le lundi 24 décembre 2012, alors que la  mobilisation historiquement unitaireen cours est soutenue par toutes les forces vives de Martinique.

 N’est-ce pas une manœuvre d’isolement et de harcèlement qui, au-delà de Bertrand CAMBUSY, vise à intimider, affaiblir, et casser le mouvement en brisant l’unité réalisée ?   

La CSTM appelle toutes les organisations de travailleurs, tous les élus du peuple  martiniquais, tous les démocrates, à faire front contre cette attaque discriminatoire.

Elle décide d’élargir cet appel  à la solidarité aux organisations syndicales et démocratiques de Guadeloupe, Guyane, de la Caraïbe, et de France.

Pour le bureau de la CSTM

                                       

                                        Michel BOUVILLE, secrétaire général   0696 810488

                                        Hervé ZENOKI, secrétaire adjoint          0696 40.20.06

                                        Marcus CHEVIOT  secrétaire adjoint     0696  74 63 87

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