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    Un 8 mars sous tension : les droits des femmes à la croisée des chemins

    mars 8, 2025Aucun commentaire
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    Photo tirée de l'article rédigé par Eileen Travers, sur le site de l'ONU© UN Women/Ryan Brown Des femmes de l’est de Java, en Indonésie, discutent de la manière dont elles peuvent contribuer à la paix dans leurs communautés.

    Chaque année, la Journée internationale des droits des femmes, célébrée le 8 mars, est l’occasion de dresser un bilan sur les avancées en matière d’égalité des sexes, mais aussi de rappeler les nombreux défis qui persistent. Si les dernières décennies ont vu d’importants progrès, les droits des femmes restent sous pression dans de nombreuses régions du monde. De la remise en question de droits acquis à l’émergence de nouvelles menaces économiques, sociales et climatiques, les obstacles à l’égalité restent nombreux et parfois même grandissants.

    En 2025, cette journée prend une résonance particulière dans un contexte où les reculs législatifs, les violences basées sur le genre et la sous-représentation des femmes dans les sphères décisionnelles restent préoccupants. Dans ce cadre, l’ONU alerte sur les menaces pesant sur les droits des femmes et appelle à un engagement plus fort des gouvernements et des sociétés pour garantir une égalité réelle.

    Découvrez dans l’article suivant, ou en cliquant ici, l’état des lieux dressé par l’ONU, ses recommandations et les enjeux cruciaux de cette journée symbolique.


    Qu’est-ce que la Commission de la condition de la femme et pourquoi est-elle importante ?

    Par Eileen Travers


    Depuis que l’ancienne Première dame des États-Unis et défenseure des droits de l’homme Eleanor Roosevelt a inspiré la première Sous-Commission des Nations Unies sur la condition de la femme dans les années 1940, des milliers de femmes du monde entier se réunissent au siège de l’ONU à New York chaque mois de mars pour prendre le pouls de la planète et faire entendre leur voix.

    Ce qui est devenu ensuite rapidement la Commission de la condition de la femme (CSW) se réunit chaque année pour s’attaquer aux inégalités, à la violence et à la discrimination généralisées auxquelles les femmes continuent d’être confrontées dans le monde.

    Voici cinq choses que vous devez savoir sur la CSW :

    1. 80 ans de changement

    Quelques jours après que l’Assemblée générale des Nations Unies a entendu Mme Roosevelt lire une lettre ouverte adressée aux « femmes du monde », les travaux de la Sous-Commission ont commencé.

    Mme Roosevelt avait appelé « les gouvernements du monde à encourager les femmes partout dans le monde à prendre une part plus active aux affaires nationales et internationales et les femmes conscientes de leurs possibilités de se manifester et de participer au travail de paix et de reconstruction comme elles l’ont fait pendant la guerre et la résistance ».

    La Commission des affaires économiques et sociales des Nations Unies (ECOSOC) a rapidement créé une sous-commission. Ses six membres – la Chine, le Danemark, la République dominicaine, la France, l’Inde, le Liban et la Pologne – ont été chargés d’évaluer les « problèmes relatifs à la condition des femmes » afin de conseiller la Commission des droits de l’homme de l’ONU, précurseur du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

    Angela Jurdak (Liban), Fryderyka Kalinowski (Pologne), Bodgil Begtrup (Danemark), Minerva Bernardino (République dominicaine) et Hansa Mehta (Inde), déléguées à la Sous-Commission de la condition de la femme, New York, mai 1946.
    Photo : Nations Unies
    Angela Jurdak (Liban), Fryderyka Kalinowski (Pologne), Bodgil Begtrup (Danemark), Minerva Bernardino (République dominicaine) et Hansa Mehta (Inde), déléguées à la Sous-Commission de la condition de la femme, New York, mai 1946.

    Dès le début, des appels à l’action ont été lancés, notamment en donnant la priorité aux droits politiques, « car peu de progrès pourraient être réalisés sans eux », ainsi que des recommandations pour des améliorations dans les domaines civil, éducatif, social et économique, selon le premier rapport de la Sous-Commission, qui a également appelé à une conférence des femmes de l’ONU « pour faire avancer le programme ».

    En juin 1946, elle est officiellement devenue la Commission de la condition de la femme (CSW), l’un des organes subsidiaires de l’ECOSOC. De 1947 à 1962, la CSW s’est concentrée sur l’établissement de normes et la formulation de conventions internationales pour modifier la législation discriminatoire et favoriser une prise de conscience mondiale des problèmes des femmes.

    2. Des accords internationaux historiques

    Depuis les débuts de la Commission, le nombre croissant de ses membres a contribué à certaines des conventions internationales les plus largement acceptées de l’histoire de l’ONU. En voici quelques-unes :

    • Déclaration universelle des droits de l’homme, 1948 : en aidant Mme Roosevelt, présidente du comité de rédaction de la déclaration, la CSW a réussi à s’opposer aux références aux « hommes » comme synonyme d’humanité et a introduit un nouveau langage plus inclusif dans la version finale adoptée par l’Assemblée générale
    • Déclaration sur l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes, 1967 : les efforts visant à consolider les normes relatives aux droits des femmes ont conduit l’Assemblée générale à demander à la CSW de rédiger la déclaration
    • Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), 1979 : la CSW a rédigé l’instrument juridiquement contraignant
    • Déclaration et programme d’action de Beijing, 1995 : la CSW a joué un rôle central dans l’adoption de cette déclaration révolutionnaire, qui reste un document politique mondial clé sur l’égalité des sexes.
    Une agricultrice à Biresaw, en Éthiopie.
    © World Bank/Dana Smillie

    3. Plus de pays, plus de besoins

    Avec un nombre croissant de membres de l’ONU et de plus en plus de preuves dans les années 1960 que les femmes étaient touchées de manière disproportionnée par la pauvreté, la Commission de la condition de la femme s’est concentrée sur les besoins en matière de développement communautaire et rural, de travail agricole, de planification familiale et de progrès scientifiques et technologiques. Elle a également encouragé le système des Nations Unies à élargir l’assistance technique pour favoriser la promotion des femmes, en particulier dans les pays en développement.

    L’ONU a déclaré 1975 Année internationale de la femme et a convoqué la première Conférence mondiale sur les femmes, qui s’est tenue au Mexique. En 1977, l’ONU a officiellement reconnu la Journée internationale de la femme, célébrée chaque année le 8 mars.

    Une femme d'une communauté tribale en Inde vend des produits forestiers au marché local.
    UNDP India
    Une femme d’une communauté tribale en Inde vend des produits forestiers au marché local.

    En 2010, après des années de négociations, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution regroupant les sections et départements concernés de l’Organisation au sein de l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU Femmes), qui continue de collaborer étroitement avec la CSW.

    4. Relever de nouveaux défis

    Les sessions annuelles de la CSW abordent et évaluent les problèmes émergents ainsi que les progrès et les lacunes dans la mise en œuvre du Programme d’action de Beijing. Les États membres conviennent ensuite de nouvelles mesures pour accélérer les progrès.

    Une réfugiée malienne arrose les plantes d'un potager cultivé par des déplacés et des habitants locaux à Ouallam, au Niger.
    © UNHCR/Colin Delfosse
    Une réfugiée malienne arrose les plantes d’un potager cultivé par des déplacés et des habitants locaux à Ouallam, au Niger.

    La Commission a abordé des défis tels que le changement climatique, la violence sexiste et la garantie de la pleine participation des femmes à la prise de décision et aux stratégies de développement durable.

    Chaque année, la CSW envoie ses conclusions négociées et concertées à l’ECOSOC pour action.

    Afin d’atteindre toutes les femmes et de ne laisser personne de côté, la CSW contribue également au suivi du Programme de développement durable à l’horizon 2030 afin d’accélérer la réalisation de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.

    5. Passer de la parole aux actes

    Les solutions pour mettre fin à la pauvreté des femmes sont largement reconnues, qu’il s’agisse d’investir dans des politiques et des programmes qui s’attaquent aux inégalités entre les sexes, de renforcer l’autonomie et le leadership des femmes ou de combler les écarts entre les sexes en matière d’emploi.

    Une femme répare un ordinateur portable dans son atelier de maintenance de téléphones et d'ordinateurs à Taiz, au Yémen.
    © ILO/Ahmad Al-Basha/Gabreez
    Une femme répare un ordinateur portable dans son atelier de maintenance de téléphones et d’ordinateurs à Taiz, au Yémen.

    Cela permettrait de sortir plus de 100 millions de femmes et de filles de la pauvreté, de créer 300 millions d’emplois et d’augmenter le produit intérieur brut (PIB) par habitant de 20 % dans toutes les régions.

    La session 2025 de la Commission de la condition de la femme (#CSW69) se réunira au siège de l’ONU du 10 au 21 mars, avec ses 45 membres et des milliers de participants du monde entier.

    L’accent sera mis principalement sur l’examen et l’évaluation de la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, qui comprendront une évaluation des défis actuels qui affectent leur mise en œuvre et la réalisation de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes et sa contribution à la pleine réalisation de l’Agenda 2030.

    Pour en savoir plus sur #CSW69, cliquez ici.

     

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