L’UNION des FEMMES de la Martinique et l’association «Rosannie Soleil», solidaires  de la manifestation à Paris du 5 novembre

Contre les violences, au « pays des droits de l’Homme », disent-elles  où sont les droits des Femmes ? Ici en Martinique, comme partout ailleurs les droits des femmes sont menacés et nos combats, notre vigilance doivent toujours rester d’actualité pour :

1 – Maintenir et renforcer les structures et les centres d’urgence pour accueillir

les femmes, leurs enfants en détresse

2 – Offrir une qualité d’accueil et de service dans les hôpitaux, les institutions

pour optimiser le travail et l’accompagnement des femmes victimes de

violences.

3- Apporter de nouvelles réponses face à la violence conjugale,

4- mettre en application réellement les lois contre les violences conjugales

“Nous refusons, disent-elles, que les luttes que nous avons menées soient balayées par la seule volonté d’un gouvernement qui bafoue les droits des femmes, qui n’hésite pas à sacrifier les avancées pour des raisons financières. Nous nous joignons aux appels des féministes de France et exigeons, entre
autres, avec elles :

– une réelle politique de logements prioritaires pour les femmes en danger.
– la délivrance ou le renouvellement dans les plus brefs délais du titre de séjour pour les femmes étrangères victimes de violences conjugales.
– le changement dans le code pénal et le code du travail de la définition du harcèlement sexuel. Le harcèlement sexuel c’est, comme le dit            l’Union Européenne,       un « comportement non désiré à connotation sexuelle »
– que des moyens soient dégagés pour permettre un contrôle de l’application des lois sur les violences faites aux femmes. Nous exigeons qu’une commission
de contrôle multipartite soit mise en place où siègeraient les pouvoirs publics, des parlementaires et des associations de défense des droits des femmes.

Enfin nous exigeons que les associations féministes conservent les missions de service public auprès des victimes ce qui implique non seulement le
maintien des moyens financiers qui leur étaient accordés mais aussi leur augmentation à hauteur des besoins réels des structures et leur pérennisation. Il est hors de question que l’État se désengage ! Si des missions de service public sont transférées aux collectivités territoriales, le budget doit suivre ! »

Continuons à nous battre pour faire respecter nos acquis, pour protéger les femmes victimes et faire avancer nos droits.

La présidente de l’UFM: Rita Bonheur

La Présidente de Rosannie Soleil:  Yvette Ebion

 

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