En ce mois d’octopbre 2020, il est bon de rappeler qu’il y a 528 ans, Christophe Colomb, voulant trouver une route maritime plus courte pour arriver à la mythique île asiatique de Cipangu, “découvrit” le continent américain. En effet, c’est le 12 octobre 1492 qu’il découvrit l’île de Guanahani, qu’il baptisa San Salvador (en français : Saint Sauveur).


Cette île fait partie de l’archipel des Bahamas. Sans entrer dans les détails, nous rappellerons que Christophe Colomb était un gênois ( citoyen de la ville italienne de Gênes) qui, convaincu que la Terre était ronde, croyait qu’il était possible d’arriver aux Indes (terres situées à l’est de l’Europe) en naviguant vers l’ouest. Ce dont il parvint à persuader les “Rois Catholiques” d’Espagne : Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon.
S’il n’est pas arrivé en Asie, il a tout de même découvert le “Nouveau Monde” : un monde jusque là inconnu des Européens et dont ses deux autres voyages ainsi que ceux réalisés plus tard par les “conquistadoresé” (conquérants) permettront d’apprécier l’immensite et la diversité.
Persuadé qu’il était arrivé aux Indes, Christophe Colomb appela tout naturellement Indiens les habitants de Guanahani : nom générique qui sera donné par la suite à tous les autochtones du continent américain, y compris à nos Arawaks et Caraïbes, ces derniers étant connus aussi comme Karinas ou Kalinagos.
Nous disons “découverte” pour nous conformer à un usage multiséculaire reflétant l’idéologie occidentale, mais en réalité ceux qui ont réellement découvert le continent appelé América par les Espagnols sont ces fameux “ Indiens”, venus d’Asie par voie maritime ou en passant par le Pôle Nord.
La “conquête” qui suivit la “découverte” fut longue, difficile, coûteuse en vies humaines. Les Indiens résistèrent avcc courage et détermination, mais ne purent empêcher l’invasion des “conquistadores”, lesquels provoquèrent la chute et la ruine de deux puissants empires : celui des Aztèques au Mexique et celui des Incas au Pérou.
Les Espagnols, familiarisés avec l’esclavage depuis l’époque où les Arabes musulmans occupaient une portion de leur terrritoire, n’eurent aucune réticence à importer des esclaves africains pour peupler et faire fructifier leurs colonies américaines. L’une des conséquences de ce qui prècède est le fait que les peuples “latino-américains” (comme on les appelle) se caractérisent par leur profond métissage culturel et sont composés d’Indiens, de Blancs, de Noirs et d’une grande variété de sang-mêlés portant des noms divers : mulato, pardo, mestizo, zambo, etc…
M. Belrose – In Justice

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