De plus en plus d’exilés du Moyen-Orient, notamment des Syriens, rejoignent la Guyane dans l’espoir d’obtenir un statut de réfugié en France.

Beaucoup dorment dans les rues de Cayenne, une situation symptomatique du manque criant d’hébergements, que dénoncent trois associations devant le tribunal administratif.

  • Nathalie Birchem (à Cayenne, Guyane),
  • le 07/02/2020

C’est un décor de carte postale. Avec son large panorama qui donne sur le front de mer, son kiosque en bois rouge et blanc et ses grands-pères guyanais qui jouent aux boules, la place des Amandiers est sans doute l’un des paysages les plus emblématiques de Cayenne. C’est là, sur la butte herbue où s’élèvent les arbres qui ont donné leur nom à l’endroit, qu’une soixantaine de Syriens dorment dans des tentes depuis janvier.

Quatre bouts de bois croisés recouverts de deux bâches en plastique bleu piquées dans la pelouse par des sardines et, au sol, une palette ou un sommier de carton pour se protéger des insectes… Les abris sont plus que rudimentaires. Un peu plus loin sur le front de mer, quelques dizaines de Palestiniens ont aussi planté des tentes derrière la préfecture…

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