La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) est au centre de récentes discussions et développements importants. En voici quelques points clés :

1. Essence de la ZLECAf

La Zone de Libre Échange Continentale Africaine, forte de ses 47 pays ratificateurs, ambitionne de créer un marché unique pour 1,3 milliard de personnes et un PIB combiné de 3 400 milliards de dollars. Cet accord historique est un levier pour dynamiser l’investissement et le commerce, renforcer la résilience économique et atténuer les chocs externes.

2. Objectifs Visés

Visant à booster le commerce intra-africain, actuellement sous les 20 % (en comparaison avec des régions comme l’Europe et l’Asie où le commerce intra-régional dépasse 60 %).
La ZLECAf promet une croissance spectaculaire, avec une hausse potentielle de 52,3 % du commerce intra-africain d’ici 2025 et une augmentation des revenus continentaux de 450 milliards de dollars d’ici 2035.

3. Défis et Opportunités

La réalisation de ces ambitions dépend de la volonté politique, de la levée des barrières douanières, de l’amélioration des infrastructures et du financement adéquat.
Ces défis s’accompagnent d’opportunités, comme l’énorme potentiel d’investissement dans les infrastructures, estimé entre 130 et 170 milliards de dollars par an.

4. Prospective et Innovation

Des initiatives telles que les investissements en RDC et en Zambie dans le secteur des batteries et véhicules électriques, ainsi que le parc agro-industriel transfrontalier entre le Zimbabwe et la Zambie, démontrent le potentiel de développement régional.
L’avenir de la ZLECAf se dessine aussi à travers le développement numérique, les énergies renouvelables, la logistique intra-continentale ou encore le développement industriel, ouvrant la voie à une croissance durable et inclusive.

La ZLECAf est bien plus qu’un accord commercial ; c’est une stratégie de transformation économique pour l’Afrique, exigeant une vision prospective et des investissements judicieux.
Elle représente bien plus qu’un accord commercial, et n’est pas seulement un pacte économique ; c’est un catalyseur de transformation pour l’Afrique. Elle incarne un nouvel horizon où l’Afrique, en s’unissant, s’affirmera comme un acteur économique global.

L’enjeu va au-delà du commerce et de l’industrialisation : il s’agit de repenser les dynamiques régionales, d’embrasser l’innovation, et d’exploiter pleinement le potentiel numérique, écologique et logistique.
Cette ère nouvelle appelle à des investissements stratégiques, une collaboration étroite, et une vision audacieuse pour façonner une Afrique prospère et résiliente.

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