Le Progressiste .

Dans son dernier numéro, Révolution socialiste du GRS rend compte de la rencontre de notre camarade député Letchimy et du groupement syndical et associatif « Lyannaj pou depolyé Matinik » et la qualifie d’« importante , de riche et de franche». Nous ne reviendrons pas sur le détail de l’article car l’essentiel est pour nous de souligner d’abord que le rédacteur de l’article reconnait la convergence globale de l’intense activité de Letchimy, en tant que président de la commission d’enquête parlementaire sur le Chlordécone et le Paraquat et les revendications de Lyannaj.


Cela signifie qu’une forte mobilisation populaire doit se construire afin de faire cesser le silence du gouvernement. Le PPM, fidèle à ses engagements et comptant sur l’implication plus forte de ses militants et de ses balisiers, est résolu à prendre toute sa part dans les modalités d’un large mouvement de masse. Rappelons simplement que des membres importants du Lyannaj avaient été cordialement invités à exposer leurs revendications au siège de notre parti à Trénelle. La première chose à faire serait de relancer et d’approfondir nos explications pour nos concitoyens dans tout notre pays ; il convient donc urgemment de l’organiser jour après jour.
Présentation du rapport
Près d’une année s’est écoulée depuis la remise du rapport de la commission
d’enquête parlementaire présidée par Serge LETCHIMY sur le sujet très grave de l’utilisation du chlordécone et du paraquat comme insecticides agricoles dans les territoires de Guadeloupe et de Martinique et des conséquences sur nos populations. Il s’agissait d’apporter des réponses aux nombreuses interrogations de nos compatriotes et établir la vérité sur les faits, les responsabilités de l’État français et des entreprises privées. Face à un tel désastre sanitaire, écologique et économique, il était donc urgent de proposer des actions et un plan de financement permettant le processus de réparation des préjudices qu’ont subi nos compatriotes.
Alors même, que les responsabilités ont été établies et que l’Etat reconnaît sa responsabilité dans ce scandale de la pollution, il rechigne à mettre en place les outils nécessaires pour mettre en place les actions de réparations.
Ainsi, la loi d’orientation et de programmation demandée par la commission d’enquête parlementaire permettant d’avoir un cadre législatif pour les engagements de l’État et un contrôle parlementaire de l’exécution des engagements de l’État n’a pas été mise place. Plus révoltant, aucune des 49 propositions du rapport remis le 27 novembre 2019, n’a pu être mise en place. Nous publions quelques extraits de l’avant-propos de ce rapport de la commission d’enquête parlementaire présidée par Serge LETCHIMY, qu’il convient de lire et de diffuser massivement. En effet l’histoire et l’actualité nous rappellent comment l’État est peu enclin à prendre ses responsabilités en matière de réparation et d’indemnisation, lorsqu’il est concerné et coupable. Aussi c’est ensemble dans l’unité des Martiniquais et Guadeloupéens, des politiques, des associations que nous serons plus forts pour gagner ce combat pour la réparation.
Lydie Luce- Véronique/ BRUSSET Membre du Bureau Politique du PPM

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