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    Home » Comment comptabilise-t-on les morts du Covid-19 en France ?
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    Comment comptabilise-t-on les morts du Covid-19 en France ?

    novembre 12, 2020Aucun commentaire
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    Repéré sur Le Monde.


    Plusieurs méthodologies sont utilisées pour mesurer le bilan humain de l’épidémie, qui a fait déjà plus de 40 000 morts en France.

    Par Adrien Sénécat Publié hier à 15h12, mis à jour à 07h38

    En France, plus de 40 000 personnes sont mortes du Covid-19 depuis le début de l’épidémie. Pourtant, selon certains, ces chiffres seraient sujets à caution. A les en croire, le décompte des morts de la pandémie serait biaisé et engloberait des décès sans lien avec le nouveau coronavirus.

    La généticienne Alexandra Henrion-Caude, dont les interventions depuis le début de la pandémie sont très prisées des réseaux conspirationnistes, a par exemple affirmé fin octobre dans une vidéo populaire sur YouTube avoir des « remontées » qui confirmeraient cette thèse. Elle évoquait le cas d’une personne ayant succombé à un cancer qui aurait été considérée comme morte du Covid-19. Une insinuation similaire, reprise par Donald Trump, avait déjà beaucoup circulé aux Etats-Unis ces derniers mois.

    Peut-on vraiment savoir si un patient est mort du Covid-19 et pas d’une autre pathologie ? Comment les causes de décès sont-elles comptabilisées ? Eléments de réponses.

    En chiffres et graphiques : Visualisez l’évolution de l’épidémie en France et dans le monde

    Comment les décès liés au Covid-19 sont-ils comptabilisés en France ?

    Trois systèmes coexistent, avec des contours et des méthodologies différentes.

    1. Le décompte à l’hôpital

    Santé publique France (SpF) communique chaque jour le nombre de décès en lien avec l’épidémie due au coronavirus SARS-CoV-2 enregistrés à l’hôpital. Cette statistique est obtenue par le système d’information pour le suivi des victimes (SI-VIC), utilisé dans le suivi de l’épidémie en France.

    Concrètement, une fiche est créée dans cette base pour chaque patient hospitalisé, diagnostiqué comme atteint du Covid-19 grâce à un test PCR ou un scanner du thorax, qu’il s’agisse d’un patient admis à l’hôpital pour une suspicion de Covid-19 ou pour un autre motif au départ. Chaque fois qu’un de ces patients meurt, la fiche est mise à jour, ce qui permet de suivre le nombre de morts en lien avec l’épidémie au fil du temps.

    2. Le suivi dans les établissements médico-sociaux

    Les décès survenus dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et autres établissements médico-sociaux sont comptabilisés à part. Ce sont les structures elles-mêmes qui font remonter l’information à SpF.

    Elles sont tenues de signaler les cas probables et confirmés chez leurs résidents en cas d’« épisode » de Covid-19, c’est-à-dire de la survenue du premier cas à la fin du quatorzième jour d’affilée sans nouveau cas.

    3. L’étude des certificats de décès

    Les deux bases de données précédemment citées n’incluent pas les décès à domicile. Ces derniers ne peuvent être comptabilisés qu’à partir des informations mentionnées dans les certificats de décès.

    Le Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDC), qui dépend de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), épluche l’intégralité de ces certificats, ce qui lui permettra de faire son propre décompte, exhaustif, des décès en lien avec l’épidémie. Mais il le fait avec plusieurs mois de délai, car la plupart des certificats sont envoyés sous format papier et que leur traitement prend du temps.

    Décryptage : en France, avoir un bilan final du nombre de morts prendra plusieurs mois

    Peut-on avoir la certitude que ces patients sont « morts du Covid-19 » ?

    Il n’est pas toujours possible d’expliquer un décès par une seule et unique cause. Cela se vérifie dans le cas de la pandémie actuelle : de nombreux patients qui sont morts du Covid-19 étaient déjà atteints d’une ou de plusieurs pathologies qui ont favorisé l’aggravation de leur condition – on parle de comorbidités. Cela peut être le cas d’un patient atteint d’une maladie respiratoire chronique qui est infecté par le virus SARS-CoV-2, puis développe une forme grave de la maladie et meurt. Sa mort peut être considérée comme liée à sa maladie préexistante autant qu’au Covid-19.

    Analyse : Mortalité au Covid-19, cas et hospitalisations : la crise sanitaire en huit mois d’indicateurs mouvants

    Les différents décomptes des morts de l’épidémie se basent sur des critères précis pour répondre à cette contradiction. A l’hôpital, tous les patients ont été au préalable diagnostiqués, par un test ou scanner du thorax, ce qui établit un lien, même partiel, entre leur mort et le virus.

    Le décompte est cependant plus large dans les Ehpad. Pendant un « épisode » de Covid-19 dans les établissements, SpF demande de comptabiliser tous les décès pour lesquels il y a une suspicion de Covid-19, même si le patient a fait l’objet d’un test négatif (du fait de l’existence de faux négatifs).

    Il est possible de mentionner plusieurs causes de la mort dans le certificat de décès

    L’étude des certificats de décès permettra à terme d’apporter des éléments d’analyse plus précis, sans livrer pour autant de certitudes. Il est en effet possible de mentionner une ou plusieurs (jusqu’à quatre) « maladie(s) ou affection(s) morbide(s) ayant directement provoqué le décès » dans le document et d’ajouter des « facteurs ayant contribué au décès ».

    Le Covid-19 peut donc être mentionné de bien des manières dans un certificat de décès. Si la maladie est avérée, par un test PCR positif, le médecin peut le citer comme seule cause connue du décès. Mais il peut aussi le mentionner comme simple maladie probable qui a pu contribuer au décès, en plus d’une autre pathologie identifiée. C’est pourquoi le CépiDC distingue deux grands cas de figure dans sa méthodologie d’analyse des certificats de décès :

    • les décès qui ont un lien confirmé avec le Covid-19,
    • ceux pour lesquels il y a une simple suspicion.

    Lorsque la mention de la maladie est accompagnée d’un terme comme « avéré », « certain », « positif » ou « prouvé », le CépiDC classe le décès dans les cas confirmés. Lorsqu’elle est juxtaposée à des termes comme « plausible », « possible » ou « potentiel », le décès est classé dans les cas suspects de Covid-19.

    Ce flou relatif peut sembler étrange, pourtant c’est ce que préconisel’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour suivre le bilan de la pandémie. Elle suggère en effet de compter tout « décès résultant d’une maladie cliniquement compatible, chez un cas probable ou confirmé de Covid-19 » parmi les morts dues au coronavirus, mis à part lorsqu’il existe une autre cause évidente de décès sans lien avec le coronavirus.

    Fact-checking : Non, les hôpitaux ne reçoivent pas une « prime » de 5 000 euros lorsqu’ils déclarent un décès dû au Covid-19

    Y a-t-il un autre moyen de mesurer le bilan humain de l’épidémie ?

    Si l’étude des causes de décès n’est pas toujours évidente à mener, une autre approche peut être utilisée en complément : l’étude de la mortalité toutes causes confondues dans le pays, comparée à celle des années précédentes.

    L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) diffuse, chaque semaine depuis le début de l’épidémie, ces chiffres qui permettent de comparer le nombre de morts en France en 2020 avec les années précédentes. Or, ces données mettent bien en évidence un pic de mortalité lors de la première vague au printemps.

    Evolution de la mortalité en France

    Nombre de décès quotidiens, toutes causes confondues, du 1er mars au 26

    Source : Insee

    Ainsi, 124 100 décès ont été recensés en France toutes causes confondues du 10 mars au 8 mai 2020, contre 96 800 en moyenne entre 2016 et 2019. Cela représente donc un excédent de 27 300 morts. Cet indicateur a lui aussi ses limites, puisqu’il ne permet pas d’isoler le Covid-19 des autres causes de morts. Mais il est tout à fait cohérent avec le bilan humain de la première vague de l’épidémie, qui était estimé à 30 000 décès en France au printemps.

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