L’État colonial estil simplement miné par des provocateurs nichés dans l’appareil d’État ou a-t-il décidé d’entrer dans une confrontation musclée avec les peuples des dernières colonies ?

Au vu des événements de Fort de France et de “lîle de Guyane “(pour parler comme les ignorants qui dirigent l’État), la question se pose. La glorieuse prise de guerre des pandores (le tambour d’un manifestant devant le commissariat de Fort de France) a fonctionné comme une provocation inadmissible. Les brutalités policières qui ont suivi, ajoutent à l’intolérable. En Guyane le refus des autorités de rencontrer le principal syndicat du pays, suivi d’une brutale évacuation de la population indignée, apparaissent comme la rançon des propos très critiques émis par les élus contre la gestion par l’État de la crise sanitaire.

Devant cette situation le GRS :

exprime sa ferme condamnation de la tournure que l’État veut donner à la situation dans ses dernières colonies

met en garde les autorités sur les conséquences qui pourraient en résulter aussi bien en Martinique qu’en Guyane

appelle lensemble du mouvement ouvrier et populaire de Martinique, Guyane, Guadeloupe à se concerter pour arrêter le bras criminel du colonialisme dans nos pays.

Fort de France le vendredi 17 juillet 2020

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