Laurent Sacco

Journaliste

 

Avec les  oiseaux sont-ils les derniers descendants des dinosaures ?  Avec les multiples découvertes de dinosaures à plumes en Chine, se pose la question du lien avec les oiseaux. Ces derniers pourraient-ils être les descendants de ces créatures disparues ? Futura-Sciences a interviewé Éric Buffetaut, paléontologue, afin d’en savoir plus sur la question. 

Un embryon de dinosaure apparenté aux célèbres oviraptors de Mongolie et âgé de 72 à 66 millions d’années a été trouvé à l’intérieur d’un œuf fossilisé sur le point d’éclore. L’embryon est l’un des mieux conservés connus à ce jour mais surtout il jette un nouvel éclairage sur le lien entre le comportement des oiseaux modernes et des dinosaures.

Cela ne faisait déjà plus de doute au début du XXIe siècle, les oiseaux modernes peuvent être considérés comme des dinosaures théropodes un peu particuliers qui ont survécu à la crise biologique du Permien-Trias. On se doutait déjà de la parenté étroite des oiseaux et des dinosaures depuis le temps de Darwin. Mais la dernière décennie du XXe siècle et la première de ce siècle ont commencé à révéler tellement des fossiles de théropodes avec des traces de plumage, comme Sinosauropteryx ou Caudipteryx, que le rapprochement entre les anatomiesdes oiseaux et des théropodes pointé de longue date a soudainement pris encore plus de poids pour faire des oiseaux des dinosaures aviens.

Le rapprochement entre les caractéristiques de certains théropodes et les oiseaux vient de progresser d’un cran de plus avec l’annonce de la découverte dans les roches sédimentaires du Crétacé supérieur à Ganzhou, dans le sud de la Chine, d’un embryon d’un théropode faisant partie des oviraptorosauresparticulièrement bien fossilisé. Son âge est estimé à entre 72 à 66 millions d’années et il a fait l’objet d’une publication dans iScience

Une présentation de la découverte de « BabyYingliang ». Cet embryon de dinosaure été acquis par le directeur du groupe Yingliang, Mr Liang Liu, en tant que fossile d’œuf présumé vers les années 2000. Lors de la construction du musée d’histoire naturelle de la pierre de Yingliang dans les années 2010, le personnel du musée triant les archives y a dégagé le dinosaure, comme l’illustre cette vidéo. Pour obtenir une traduction en français assez fidèle, cliquez sur le rectangle blanc en bas à droite. Les sous-titres en anglais devraient alors apparaître. Cliquez ensuite sur l’écrou à droite du rectangle, puis sur « Sous-titres » et enfin sur « Traduire automatiquement ». Choisissez « Français ». © New China TV

Des embryons découverts depuis presque un siècle

C’est l’un des embryons de dinosaures les plus complets jamais trouvés mais certainement pas le premier. Au XXe siècle, la découverte d’un embryon associé aux premiers œufs fossiles reconnus comme pondus par des dinosaures dans le bassin de Nemegt en Mongolie, dans la partie nord-ouest du désert de Gobi, avait déjà fait sensation. Elle a été rendue possible à partir de la célèbre expédition menée en 1922 par Roy Chapman Andrews ayant conduit à la découverte du fameux site de Flaming Cliffs et de la formation de Djadokhta (ou Djadochta) où il se trouve.

Le nouvel embryon a été surnommé « Baby Yingliang » par l’équipe de paléontologues dirigée par des scientifiques de l’Université de Birmingham et de l’Université des géosciences de Chine (Pékin). La caractéristique qui le rend célèbre aujourd’hui c’est qu’une fois partiellement dégagé de sa gangue de roche à l’intérieur de l’œuf dans lequel il se trouvait encore au moment de sa mort, on a pu constater qu’il était dans une posture que l’on ne connaît aujourd’hui que chez les oiseaux avant leur éclosion. L’oviraptorosaure ressemble en effet clairement à un oisillon enroulé dans son œuf, apportant une preuve supplémentaire que de nombreuses caractéristiques des oiseaux d’aujourd’hui ont d’abord évolué chez leurs ancêtres dinosaures.

Le communiqué de l’Université de Birmingham précise à ce sujet que l’œuf lui-même fait environ 17 cm de long mais que Baby Yingliang dans sa position, replié sur lui-même, essentielle pour assurer une bonne éclosion, avait déjà une taille estimée à 27 cm de long de la tête à la queue.

En effet, les embryons d’oiseaux modernes replient leur corps et mettent leur tête sous leur aile, peu de temps avant l’éclosion, car dans le cas contraire, ils ont un risque plus élevé de mort en raison d’une éclosion infructueuse. Ce comportement n’avait jamais été mis en évidence avec les embryons de dinosaures déjà connus et la découverte laisse penser que ce trait des oiseaux était déjà présent et en évolution chez les dinosaures théropodes, et même non aviens, depuis des dizaines de millions d’années avant la fin du Crétacé, et peut-être depuis plus de 100 millions d’années chez les dinosaures avant l’impact à l’origine de l’astroblème de Chicxulub.

POUR EN SAVOIR PLUS

Des détails sans précédent de l’intérieur d’œufs de dinosaures fossilisés

Article de AFP-Relaxnews, publié le 11/04/2020

De puissants rayons X ont permis d’explorer des œufs de dinosaures, vieux de 200 millions d’années. L’étude révèle sur les crânesd’embryons un niveau de détail inédit et par là même, des similitudes avec les reptiles modernes.

Une longue chasse aux œufs : des scientifiques ont réussi, grâce aux rayons X, à percer le mystère de l’intérieur d’œufs de dinosauresvieux de 200 millions d’années, qui ont révélé de minuscules crânes d’embryons, au développement similaire à ceux des reptiles modernes, selon une étude parue jeudi dans la revue Scientific Reports.

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Embryons de Massospondylus carinatus, un dinosaure herbivore parmi les plus anciens au monde, découverts en Afrique du Sud en 1976. © Brett Eloff, ESRF- European synchrotron Radiation Facility, AFP 

Et voir jusqu’aux cellules osseuses

Ces embryons de Massospondylus carinatus, un herbivore de 5 mètres de long, qui figurent parmi les plus anciens au monde, avaient été découverts en 1976 dans le parc national des Golden Gate Highlands en Afrique du Sud, et du fait de leur fragilité et de leur très petite taille, ils sont longtemps restés difficiles à étudier, faute d’une méthode scientifique non-destructrice.

Mais, en 2015, une équipe scientifique internationale a amené sept œufs (dont seulement trois contenaient des embryons) au synchrotron européen de Grenoble (ESRF) en France, pour les scanner, explique l’étude. Les puissants rayons X produits par l’ESRF, via des électrons accélérés à la vitesse de la lumière dans un anneau de plus de 800 mètres de long, ont révélé un niveau de détail inédit, donnant à voir jusqu’aux cellules osseuses.

Ces données ont notamment permis de reconstituer un modèle 3D du crâne de bébé dinosaure, long de seulement deux centimètres environ. Les scientifiques ont comparé leurs résultats à des embryons des plus proches parents modernes des dinosaures (crocodiles, tortues, lézards…), et trouvé des similitudes dans les étapes du développement, notamment dans la manière dont le crâne grandit dans l’œuf.

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 Le synchrotron européen de Grenoble (ESRF) montre la reconstitution en 3D d’un crâne de bébé dinosaure Massospondylus carinatus. © Kimberley Chapelle, ESRF-European synchrotron Radiation Facility, AFP  

Des similitudes avec les reptiles modernes

« Ce qui m’a le plus surprise, c’est à quel point les embryons étaient plus jeunes que ce qu’on pensait », a dit à l’AFP Kimberley Chapelle, auteure principale de l’étude, expliquant qu’ils n’étaient qu’à 60 % de leur développement embryonnaire.

Ils avaient aussi deux types de dents préservés dans leurs mâchoires, dont le premier « serait tombé avant l’éclosion, tout comme pour les geckos et les crocodiles aujourd’hui ». « Elles sont plus petites que la pointe d’un cure-dent ! », ajoute la chercheuse de l’Université du Witwatersrand à Johannesburg.

L’étude conclut que ces dinosaures « se sont développés dans leurs œufs de façon similaire à leurs parents reptiliens, dont le schéma de développement embryonnaire n’a pas changé en 200 millions d’années », selon un communiqué accompagnant la publication de l’étude.

Découverte des plus anciens embryons de dinosaures

Article de Arnaud Salomé, publié le 8 août 2005

Des scientifiques canadiens viennent de publier dans la revue Science la découverte exceptionnelle d’oeufs de dinosaures contenant des embryons et qu’ils ont pu étudier. Les embryons appartiennent à l’espèce Massospondylus carinatus, un dinosaure prosauropode.

Ces oeufs fossiles sont datés de 190 millions d’années, donc du Jurassique inférieur. C’est à la fin de cette célèbre période que leurs descendants apparaissent: les Sauropodes, ces bonnes grosses bêtes herbivores au long cou et à la longue queue, dont le Diplodocusfait partie.

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© Robert Reisz, University of Toronto at Mississauga 

L’importance de la découverte provient donc d’une part qu’il s’agit des plus anciens embryons de dinosaures découverts, les autres embryons connus appartiennent en général au Crétacé (il y a environ 135 à 65 millions d’années). D’autre part, la préservation de ces fossiles est exceptionnelle, permettant une étude poussée du développement de jeunes dinosaures.

Ce sont en tout 6 oeufs de la taille de ceux d’une poule qui ont été analysés, contenant des embryons de 15cm de long (contre 5mètres pour les adultes de cette espèce).
L’état des embryons suggère qu’ils étaient sur le point d’éclore; d’ailleurs, des fragments de coquilles ont été retrouvés tout autour du site de collecte, ce qui laisse à penser qu’au moins un oeuf était déjà éclos.

La morphologie des embryons était bien différente de celle des adultes: la tête des embryons est assez large, leur ceinture pelvienne (là où s’insèrent les muscles liés à la locomotion) assez petite; les paléontologues de l’étude en déduisent que ces jeunes herbivores devaient être exclusivement quadrupèdes, alors que les adultes prosauropodes ont une tendance à la bipédie et sont nettement plus minces en proportion.

Si l’on reconstitue le développement de ces jeunes Massospondylus, on peut donc dire que les différentes parties de leur corps n’avaient pas un développement similaire, par exemple les membres arrières devaient se développer 2 fois plus vite que les membres antérieurs.

Ainsi, ce type de développement semble plus proche de celui des mammifères et des oiseaux que des reptiles, chez qui les jeunes sont des copies miniatures des adultes.

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Reconstitution de la position de l’embryon de Massospondylus dans son oeuf… © Kevin Dupuis, courtesy University of Toronto at Mississauga 

Les petits Massospondylus étaient en tout cas parfaitement formés et capables de marcher tout seul. Mais étaient-ils pour autant capables de se débrouiller de manière autonome dès leur naissance comme les poussins de la poule aujourd’hui?

Rien n’est moins sûr en effet, leur démarche devait être assez maladroite étant donné leurs proportions. De plus, il semblerait que ces embryons sortaient de l’oeuf sans avoir de dents, donc sans être capables de se nourrir. Leurs mâchoires ne présentent en effet aucune trace de dents (ou elles étaient trop fragiles pour être conservées), mise à part une seul qui était en train de percer.

C’est pour ces raisons que les scientifiques de cet article pensent que ces jeunes dinosaures devaient être aidés par leurs parents pour se nourrir, le temps qu’ils deviennent autonomes. Il s’agirait donc de l’une des rares preuves fossiles des soins parentaux aux enfants chez les dinosaures.

Etant donné la petitesse des os contenus dans les oeufs, leurs manipulations demandent une précision chirurgicale et des outils miniatures, le tout sous microscopeou loupe pouissante. Même le plan de travail a dû être pensé pour empêcher toute vibration… C’est ce qui explique que bien que ces oeufs ont été découverts en Afrique du Sud en 1978, il a fallu attendre tout ce temps pour que les scientifiques soient en mesure de pouvoir ouvrir ces oeufs et de les étudier sans les détruire ou perdre de précieux éléments importants pour leur analyse.

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Comparaison de la taille du crâne du plus grand Massospondylus connu et de l’un de ses embryons…© Robert Reisz, University of Toronto at Mississauga 

Depuis quelques années, une course à l’étude des embryons de dinosaures est lancée, puisqu’ils permettent une nouvelle approche de l’évolution des dinos en apportant de nouveaux et précieux renseignements autrefois inaccessibles. Les embryons sont très fragiles et il est très rare d’en retrouver intacts dans leurs oeufs. Cette étude est une nouvelle fois la preuve de leur intérêt et va certainement accélérer cette mode. Partout dans le monde, tout bon paléontologue qui se respecte se doit d’annoncer une découverte exceptionnelle à ce sujet; la chasse aux oeufs a commencé…

Photos : Top 34 des représentations de dinosaures

Squelette du dinosaure Oviraptor  Photos prises au Senckenberg Museum de Francfort, en Allemagne. Squelette du dinosaure Oviraptor en train de couver ses oeufs. Contrairement à ce que signifie son nom, on a en effet découvert qu’il ne mangeait probablement pas les oeufs des autres dinosaures. © Arnaud Salomé – Tous droits réservés 

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Squelette d’ankylosaure  Photos prises au Senckenberg Museum de Francfort, en Allemagne. Squelette d’Ankylosaure. © Arnaud Salomé – Tous droits réservés 

Le dimétrodon  Contrairement à ce que l’on pense parfois, le dimétrodon, de l’espèce Dimetrodon grandis que l’on voit ici, n’était pas un dinosaure mais un reptile. Il a vécu au début du Permien, il y a entre 295 et 272 millions d’années, avant de disparaitre des dizaines de millions d’années avant l’apparition des premiers dinosaures au Trias. Adulte, il mesurait selon les espèces entre 1,7 et 4,6 m et devait probablement peser jusqu’à 250 kg. Ce genre de reptile était proche des ancêtres des mammifères, les reptiles mammaliens. On le sait notamment par les dents de son crâne constituant deux séries différentes (le nom Dimetrodon signifie d’ailleurs « deux tailles de dents ») et précurseurs des quatre types de dents des mammifères. Le dimétrodon est surtout connu pour son immense voile dorsale qui lui permettait probablement de réguler sa température corporelle en réchauffant ou refroidissant son corps, selon la manière dont il s’orientait par rapport au Soleil. Le dimétrodon vivait dans ce qui est aujourd’hui l’Amérique du Nord et l’Europe. © DiBgd, Wikimedia commons, CC by-sa 3.0 

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Albertosaurus sarcophagus, un parent de T-Rex  Albertosaurus sarcophagus est parent des Tyrannosauridae dont le plus célèbre est bien sûr le T-Rex. Comme ce dernier, il était un dinosaure théropode carnivore, mais d’une taille moins imposante. Les adultes mesuraient en moyenne jusqu’à 9 mètres de long et devaient peser entre 1,3 et 1,7 tonne. Certains devaient dépasser les 10 mètres et peser deux tonnes. Comme son nom l’indique, Albertosaurus, c’est-à-dire le « lézard de l’Alberta », a été retrouvé dans cette région du Canada où il vivait au début du Maastrichtien, c’est-à-dire à la fin du Crétacé supérieur, il y a environ 70 millions d’années. L’espèce Albertosaurus sarcophagus est peut-être la seule connue du genre qu’il définit, bien que d’autres dinosaures portant un nom similaire aient appartenu pendant un temps à ce genre avant que des doutes ne s’élèvent à ce sujet parmi les paléontologues. Les restes fossilisés de 22 individus ont été découverts sur un même site, ce qui suggère un comportement grégaire avec un mode de chasse en groupe. © Karkemish, Wikimedia commons, CC by 3.0 

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Giganotosaurus ou Giganotosaure, l’un des plus grands dinosaures  Signification : reptile géant. Ce dinosaure du Crétacé supérieur (-97 à -65 millions d’années) devait être l’un des plus grands dinosaures carnivores de tous les temps. Il devait mesurer entre 12 et 14 m et devait peser environ 7 à 8 tonnes. Ce monstre vivait en Argentine avec l’un des plus grands dinosaures : Argentinosaurus (peut-être 40 m de long et 90 tonnes). Giganotosaurus devait souvent se regrouper, à un moment de l’année (le départ des femelles pour aller pondre leurs œufs), afin de chasser. Ils essayaient alors d’isoler un vieux dinosaure, un malade ou un jeune membre du troupeau et de le tuer en le blessant. Des fois, Giganotosaurus pouvait attaquer seul des Iguanodon (dinosaure quadrupède et bipède de 9 m de long) dans les forêts clairsemées d’Argentine. Cet animal était probablement une machine à tuer, mais sa taille reste un sujet de discussion. © ДиБгд, Wikimedia Commons, DP 

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Tyrannosaurus rex, le plus célèbre des Tyrannosaures  Signification : roi des lézards tyrans. Ce dinosaure était l’un des plus grands prédateurs terrestres de tous les temps. En effet, il mesurait 12 mètres de long pour 6 m de haut et un poids de 7 tonnes. Le « roi des lézards tyrans » a vécu il y a 68-65 millions d’années (Crétacé supérieur), juste avant l’extinction des dinosaures. Tyrannosaurus devait principalement se nourrir d’Hadrosaures (dinosaures herbivores de la fin du crétacé à bec de canard), qui étaient très abondants dans son territoire. Ses dents mesuraient 30 centimètres de la racine de la dent jusqu’à sa pointe, faisant d’elles de terribles armes. Tyrannosaurus : carnassier ou charognard ? Est un sujet très débattu, mais il devait en fait être les deux. En effet, il chassait certainement des herbivores en les attaquant par surprise, mais il devaitaussi certainement prendre la proie qu’avait tué un prédateur plus petitque lui (Dromaeosaurus par exemple). © Raul Martin 

Tarascosaurus, un théropode du sud de la France  Reconstitution de Tarascosaurus, un théropode abelisauridé du Crétacé supérieur du sud de la France. Reproduction et utilisation interdites. © Eric Buffetaut, Musée des Dinosaures d’Espéraza 

L’Ankylosaure et son incroyable système de défense  Signification : reptile fusionné. Cet Ankylosauridé de 6 à 10 mètres de long vivait au Crétacé supérieur (97-65 Ma), au Maastrichtien (70.6-65 Ma), en Amérique du Nord. Cet animal imposant était un herbivore placide et lent. Il possédait une épaisse carapace de sa tête jusqu’à l’extrémité de sa peau. Elle se terminait en une massue composée de nodules osseux imbriqués dans la peau. Il devait s’en servir pour se défendre contre les gros prédateurs qui arpentaient son territoire. Cette arme pouvait broyer les os de l’assaillant. Toutefois, il existait une faille dans le système défensif d’Ankylosaurus : les pattes. En effet, ses pattes n’étaient pas recouvertes par une carapace et étaient exposées à tous les dangers. Alors, quand il se faisait attaquer, Ankylosaurus pliait ses pattes sous son corps, pour les protéger. Les Ankylosauridés possédaient le meilleur système défensif parmi les dinosaures. © Mariana Ruiz Villarreal, Wikimedia Commons, DP 

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Le platéosaure, l’un des premiers herbivores géants  Signification : Lézard plat Cet animal appartient à la famille des Prosauropodes (une des plus anciennes familles de dinosaures herbivores). Il a vécu au Trias il y a 220-215 ma en Amérique du nord. Il mesurait 9 mètres et fut l’un des premiers herbivores géants. © Raul Martin 

Le brachiosaure, l’un des plus grands sauropodes  Signification : Lézard à bras Brachiosaurus était l’un des plus grands sauropodes (famille de dinosaures herbivores). En effet, il mesurait 23 mètres de long pour 12 de haut et pesait environ 50 tonnes. Sa grande taille lui permettait d’atteindre la cime des arbres. Par contre, il ne pouvait pas lever son cou à la verticale (contrairement à ce que l’image représente), sinon, son cerveau ne serait plus alimenté en sang. Il ne pouvait pas non plus trop baisser son cou, car un trop gros flux de sang alimenterait alors son cerveau, et l’animal pouvait en mourir. Une des particularités de Brachiosaurus, c’est que ses narines se trouvent sur la crête, au sommet de sa tête. Des scientifiques en ont déduit qu’il pouvait s’en servir en guise de tuba sous l’eau. Mais ses poumons n’auraient pas résisté à la pression de l’eau. © Nobu Tamura, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0 

Tyrannotitan chubutensis, un Titan tyrannique  Tyrannotitan chubutensis Signification : Titan tyrannique Taille : 13 mètres Poids : inconnu Groupe : Théropodes Famille : Carcharodontosauridae Époque : Crétacé inférieur (114-108 ma) Régime alimentaire : Carnivore Répartition : Amérique du Sud (Argentine) Date de sa découverte : décrit en 2005 par Novas, De Valais, Vickers-Rich & Rich Cet immense Théropode appartient à la famille des Carcharodontosauridés qui est représentée notamment par Carcharodoontosaurus et Giganotosaurus. Tyrannotitan arpentait les terres argentines au beau milieu du Crétacé. Il devait être la terreur de son milieu du fait de sa taille. Celle-ci devait être expliquée par la grandeur de ses proies. Ici, un Tyrannotitan dévorant un Chubutisaurus. © FunkMonk, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0 

Le stégosaure  Signification : reptile à toit Ce grand dinosaure de 7 à 9 mètres de long pour 4 mètres de haut et un poids avoisinant les deux tonnes avait une caractéristique étrange propre aux Stegosauridés : deux rangées de plaques sur le dos, commençant au cou et continuant jusqu’au milieu de la queue, laissant place à deux voire quatre paires de piques, selon les espèces. L’utilité des plaques de ce dinosaure du Jurassique supérieur (156-137 Ma) est assez difficile à connaître. Peut-être servaient-elles en guise de moyen de défense contre les prédateurs ou simplement de thermorégulateurs ? Ou même de signe dissuasif contre les prédateurs ou alors en tant que signe sexuel pendant la saison des amours ? Peut-être servaient-elles à tout cela en même temps. Quand Marsh a découvert Stegosaurus, il pensait que ses plaques dorsales étaient disposées à l’horizontale, formant un toit, d’où son nom. Mais c’est après que l’on découvrit qu’en fait, ses plaques étaient verticales. Une autre question s’était ensuite posée : étaient-elles disposées deux à deux — chacune étant le reflet de l’autre — ou alors en quinconce. On découvrit finalement qu’elles étaient disposées en paires. © Peter Montgomery, Flickr, CC by-nc 2.0 

Dessin d’Oviraptor  Signification du nom : voleur d’œufs. Ce dinosaure à l’allure élégante et légère avait un aspect étrange et vivait dans un lieu où la faune était diverse à la fin du Crétacé (137-65 millions d’années), le désert de Nemegt (Mongolie). Oviraptor possédait une crête proéminente au-dessus du crâne. Celle-ci était différente selon les espèces. Exemple : la crête d’Oviraptor mongoliensis remontait plus en hauteur et était de forme triangulaire alors que celle d’Oviraptor philoceratops était plus plate et s’avançait vers l’avant (image ci-dessus). Aussi, le bec était plus long chez O. mongoliensis. Le régime alimentaire de ce dinosaure particulier pose problème. Mais on pense qu’il était carnivore et aimait aller manger les œufs d’autres dinosaures en les cassant grâce à son bec résistant semblable à celui de nos perroquets actuels. D’ailleurs, un magnifique fossile nous montre le squelette d’un Oviraptor dans le nid d’un Protoceratops (dinosaure très commun dans le désert de Nemegt à l’époque et ancêtre du célèbre Triceratops), alors qu’il mangeait les œufs de ce dernier. Cette espèce fut appelée Oviraptor philoceratops, autrement dit, « voleur d’œufs aimant les Ceratopsiens » (famille de dinosaures à cornes). © Raul Martin 

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Camarasaurus ou Camarasaure  Signification : reptile chambré. Ce Sauropode était l’un des dinosaures les plus communs en Amérique du Nord au Jurassique supérieur (156-137 Ma). Il mesurait 18 m de long pour environ 6 à 8 m de haut pour 20 tonnes. C’est l’un des rares Sauropodes dont on possède des squelettes et crânes bien conservés. Et ces squelettes recouvrent toutes les tranches d’âge, des bébés aux adultes, nous livrant ainsi une multitude d’informations sur l’anatomie de ce dinosaure. Généralement, on pense que les Sauropodes se servaient de leurs dents pour arracher les feuilles et les fruits et les digérer le long de leur intestin, mais des études détaillées des dents et des mâchoires de Camarasaurus ont montré qu’il était capable de mastiquer correctement la nourriture. Ses dents larges et solides étaient bien serrées lorsqu’il fermait ses mâchoires. Aucune plante, même la plus coriace, ne pouvait lui résister. © Raul Martin 

Rajasaurus narmadensis, un Abelisauridé plus tardif que les autres  Signification : majestueux dinosaure. Rajasaurus narmadensis est un Abelisauridé plus tardif que les autres. En effet, il a vécu de 70 à 65 Ma, soit à la toute fin du Crétacé. Il devait mesurer 9 mètres de long. Il vivait en Inde, encore une île à l’époque. © Богданов, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0 

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Guanlong wucaii, le plus ancien tyrannosaure  Signification : dragon à crête. Ce dinosaure est le plus ancien Tyrannosaure connu. C’est, en gros, le plus lointain ancêtre du célèbre Tyrannosaurus rex. Guanlong wucaii est un chaînon important pour l’évolution des dinosaures. Ce dinosaure avait les caractéristiques de ses ancêtres, mais aussi celles de ses descendants : un curieux mélange. Mais ce qui reste le plus troublant chez ce dinosaure reste cette grande crête située au milieu de son crâne. Peut-être devait-elle servir de signal pour les partenaires ? Cela reste hypothétique. Ce dinosaure n’a pas fini de nous dévoiler ses secrets. Les holotypes (fossiles sur lesquels on se base pour décrire un animal) sont assez complets. © Zhongda Zhang, Institute of Vertebrate Paleontology and Paleoanthropology (IVPP) 

Allosaure, un énorme carnivore  Cet énorme carnivore du Jurassique supérieur (156-137 ma) mesurait 12 mètres de long pour 4,60 mètres de haut et deux tonnes, faisant de lui le plus grand prédateur de son époque. Au-dessus de ses yeux, il y avait une mince crête osseuse, se prolongeant presque jusqu’au bout du museau. Son crâne était allégé par des “fenestrations”, qui sont en fait de grandes ouvertures dans le crâne. Allosaurus vivait dans un monde peuplé de divers dinosaures herbivores, lui procurant l’embarras du choix. Il y avait les grands Sauropodes tels Apatosaurus ou Diplodocus, les petits Ornithopodes (groupe de dinosaures herbivores de moins de 10 mètres, bipèdes et quadrupèdes) tes Othnielia ou Dryosaurus, ou encore les menaçants Stegosauridés comme Stegosaurus. Allosaurus profitait des migrations des Sauropodes. En effet, plusieurs Allosaurus se regroupaient, pour ensuite chasser les grands Sauropodes. En général, ils cherchaient dans le troupeau les vieux individus ou les malades, afin de faciliter la tâche, mais ils risquaient beaucoup leur vie, car les Sauropodes possédaient une queue en fouet, redoutable contre les prédateurs. © Raul Martin 

Le carcharodontosaure, un lézard aux dents de requin  Signification : lézard aux dents de requin. Ce terrifiant Théropode était l’un des plus grands de ce groupe de dinosaures. En effet, celui-ci mesurait 12 à 13 mètres de long pour 6 mètres de haut. Il doit son nom Carcharodontosaurus, signifiant “lézard à dents de requin”, à la forme de ses dents ressemblant à celles d’un requin. Elles mesuraient environ 18 cm de la racine jusqu’à la pointe. Carcharodontosaurus a vécu il y a 113-97 millions d’années en Afrique (Niger), avec Spinosaurus, Nigersaurus, Aegyptosaurus, Rebbachisaurus, Ouranosaurus et d’autres dinosaures… © Nobu Tamura, Wikimedia Commons, CC by 2.5 

Fossile de Guanlong wucaii  Fossile de Guanlong wucaii. Kabacchi, Wikimedia Commons, CC by 2.0 

Le gigantspinosaure aux épines géantes  Signification : reptile aux épines géantes. Ce Stegosauridé hors du commun était le seul à posséder de telles épines sur les côtés du corps. On en trouvait chez Kentrosaurus, mais elles étaient droites, alors que celles-ci étaient courbées vers l’arrière, parallèlement au corps de l’animal. Ces « armes » devaient servir de terribles moyens de défense contre les prédateurs qui arrivaient par derrière. Malheureusement ce genre est un nomen nudum (genre non décrit) ; il a fallu attendre la parution de sa description pour plus d’informations. Gigantspinosaurus est connu par un squelette complet. © Conty, Wikimedia Commons, CC by 3.0 

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Taille du Gigantspinosaurus ou Gigantspinosaure  Taille du Gigantspinosaurus. © Conty, Wikimedia Commons, CC by 3.0 

Spécimen juvénile de Guanlong  Cette image montre le fossile d’un spécimen juvénile de Guanlong et sa représentation. © Institute of Vertebrate Paleontology and Paleoanthropology (IVPP) 

Représentations du crâne de Guanlong  Cette image montre des représentations du crâne de Guanlong. © Institute of Vertebrate Paleontology and Paleoanthropology (IVPP) 

Eotyrannus, un ancêtre du tyranosaure  Signification : tyran de l’aube Eotyrannus était un Théropode de la superfamille des Tyrannosauroïdea de 3 mètres de long. Il vivait en Angleterre, au Crétacé inférieur (137-97 Ma) du Barremien (130-125 Ma). Il était de structure fine et légère. Il devait courir vite et devait s’attaquer à de petites proies comme des Hypsilophodontidés. Contrairement à ce que nous pouvons penser, Eotyrannus est un ancêtre du fameux Tyrannosaurus rex. Sur cette image, sont représentés certains des fossiles de Eotyrannus lengi trouvés. © Conty, Wikimedia Commons, CC by 3.0 

Fossile de Spinosaurus photographié par Stromer  Voici un document rare photographié en avril 1944 par Ernst Stromer Von Reichenbach, juste avant sa destruction. Il s’agit de vertèbres dorsales de Spinosaurus aegyptiacus. Ces vertèbres étaient reliées par une membrane de peau, constituant une voile dorsale. Il s’agit là d’un holotype (fossile sur lequel les spécialistes se basent pour étudier un animal). © Nizar Ibrahim, université de Chicago, DP 

Paralititan  Signification : géant du littoral. Paralititan est l’un des plus gros Sauropodes connus à ce jour. Il mesurait 25 m de long pour 7 à 9 de haut. Son poids est estimé à 50-80 tonnes. Il vivait au Crétacé supérieur (96-92 ma), d’Afrique. Il devait être la proie de l’un des plus gros prédateurs de tous les temps : Carcharodontosaurus, et d’un autre qui mesurait à peu près la même taille : Spinosaurus. Mais le meilleur moyen de défense de Paralititan reste sa taille. L’humérus de ce géant mesure 1.7 mètre, soit 14 % de plus que ceux des autres Sauropodes du Crétacé. © Dmitry Bogdanov, Wikimedia Commons, CC by 3.0 

Rugops primus, un Abélisauridé du Crétacé supérieur  Rugops primus est un Abélisauridé (comprenant Carnotaurus sastrei, Abelisaurus comahuensis, Rajasaurus narmadensis, Masiakasaurus knopfleri…) datant de 95 millions d’années (Crétacé supérieur). Sa taille est estimée à 9 mètres de long. Il vivait au Niger. © Nobu Tamura, Wikimedia Commons, CC by 2.5 

Spinosaure, l’un des plus longs dinosaures carnivores  Signification : reptile à épines. Ce dinosaure était l’un des plus longs dinosaures carnivores. Il aurait mesuré 12 mètres de long, mais certains estiment qu’il aurait atteint les 15 mètres. Cet animal du Crétacé supérieur d’Afrique du Nord possédait un museau long et fin faisant penser à celui d’un gavial. C’est une caractéristique des Spinosauridés. Nous doutons encore à propos de son régime alimentaire. Nous savons qu’il était certainement piscivore à cause de son museau adapté, mais qu’il pouvait occasionnellement manger de la viande. Une autre caractéristique de Spinosaurus (qui comprend deux espèces : S. aegyptiacus et S. maroccanus) est la voile qu’il possédait sur son dos. Elle devait lui servir de régulateur thermique. D’autres dinosaures africains en possédaient : le Sauropode géant Rebbachisaurus, et l’Iguanodontidé Ouranosaurus. D’autres animaux en possédaient avant eux comme Edaphosaurus et Dimetrodon, des Synapsides de la famille des Pélycosaures ayant vécu au Permien (295-250 Ma). © Bugboy52.40, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0 

Mapusaurus roseae, l’un des plus grands théropodes  Mapusaurus est classé parmi les Carcharodontosauridés. Cependant, on le classe dans une nouvelle sous-famille, les Giganotosaurinés, qui comprennent Mapusaurus et Giganotosaurus. On en connaît tout un graveyard (cimetière, en anglais). On y trouve des spécimens plus ou moins jeunes ou vieux, ce qui nous permet de mieux connaître l’évolution d’un Carcharodontosauridé durant sa vie, ce qu’aucun autre spécimen ne nous a apporté. Les tailles varient de 5 à plus de 11 mètres. Les plus gros spécimens sont évalués à 13 mètres. Ce gigantesque animal aurait été l’un des plus grands Théropodes. Avant sa description, sa classification était très controversée car au début on croyait qu’il s’agissait d’un Spinosauridae. Mais Mapusaurus possède toutes les caractéristiques d’un Carcharodontosauridé : corps massif avec des pattes musclées, un crâne caractéristique… Mapusaurus est l’une des découvertes les plus importantes et intéressantes de 2006. © Felipe A. Elias 

Le Rhabdodon priscus  Reconstitution de Rhabdodon priscus, ornithopode du Crétacé supérieur d’Europe (France, Espagne). © Éric Buffetaut, Musée des Dinosaures d’Espéraza Reproduction et utilisation interdites. 

Le célèbre Tyrannosaurus rex  Squelette de Tyrannosaurus rex, théropode du Crétacé supérieur d’Amérique du Nord. © Eric Buffetaut, Musée des Dinosaures d’Espéraza Reproduction et utilisation interdites. 

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Crâne de Triceratops horridus  Crâne de Triceratops horridus, cératopsien du Crétacé supérieur d’Amérique du Nord. © Eric Buffetaut, Musée des Dinosaures d’Espéraza Reproduction et utilisation interdites. 

Struthiosaurus, un ankylosaure du Crétacé supérieur  Reconstitution de Struthiosaurus, un ankylosaure du Crétacé supérieur d’Europe (Autriche, Roumanie, France). © Eric Buffetaut, Musée des Dinosaures d’Espéraza Reproduction et utilisation interdites. 

Psittacosaurus, le dinosaure-perroquet  Reconstitution de Psittacosaurus, un Cératopsien primitif du Crétacé inférieur d’Asie (Sibérie, Mongolie, Chine, Thaïlande). Il doit son nom “dinosaure-perroquet” à la forme en bec de ses mâchoires. © Eric Buffetaut, Musée des Dinosaures d’Espéraza Reproduction et utilisation interdites. 

Aviatyrannis jurassica  Aviatyrannis jurassica Taille : Environ 1,4 mètre Groupe : Théropodes Famille : Tyrannosauridés Epoque : Jurassique supérieur (155 -147 ma) Régime alimentaire : Carnivore Espèces connues : Aviatyrannis jurassica Date de sa découverte : 2003 par Rauhut Il s’agit de l’un des plus anciens Tyrannosauroïdes connus, soit l’un des plus anciens ancêtres de Tyrannosaurus après Guanlong wucaii. Aviatyrannis aurait peut-être porté des plumes, mais rien n’est sûr car nous ne connaissons que très peu d’os sur ce dinosaure méconnu. Il a vécu au Portugal il y a environ 150 millions d’années, au Jurassique. Toujours est-il que d’année en année nos connaissances sur les dinosaures s’élargissent. © Conty, Wikimedia Commons, CC by 3.0 

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Kopidodon macrognathus  Photos prises au Senckenberg Museum de Francfort, en Allemagne. Salle des fossiles découverts à Messel : Ce gisement unique au monde a conservé animaux et végétaux d’une manière exceptionnelle. De nombreux fossiles sont retrouvés entiers avec la préservation de leurs tissus. On y voit parfois la couleur des plumes, des poils ou de la carapace d’insectes, pourtant vieux de 49 millions d’années… La photo montre un mammifère ongulé primitif, Kopidodon macrognathus. © Arnaud Salomé – Tous droits réservés http://dinonews.net/noframe.php 

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Squelette du dinosaure Oviraptor  Photos prises au Senckenberg Museum de Francfort, en Allemagne. Squelette du dinosaure Oviraptor en train de couver ses oeufs. Contrairement à ce que signifie son nom, on a en effet découvert qu’il ne mangeait probablement pas les oeufs des autres dinosaures. © Arnaud Salomé – Tous droits réservés 

Squelette d’ankylosaure  Photos prises au Senckenberg Museum de Francfort, en Allemagne. Squelette d’Ankylosaure. © Arnaud Salomé – Tous droits réservés 

Le dimétrodon  Contrairement à ce que l’on pense parfois, le dimétrodon, de l’espèce Dimetrodon grandis que l’on voit ici, n’était pas un dinosaure mais un reptile. Il a vécu au début du Permien, il y a entre 295 et 272 millions d’années, avant de disparaitre des dizaines de millions d’années avant l’apparition des premiers dinosaures au Trias. Adulte, il mesurait selon les espèces entre 1,7 et 4,6 m et devait probablement peser jusqu’à 250 kg. Ce genre de reptile était proche des ancêtres des mammifères, les reptiles mammaliens. On le sait notamment par les dents de son crâne constituant deux séries différentes (le nom Dimetrodon signifie d’ailleurs « deux tailles de dents ») et précurseurs des quatre types de dents des mammifères. Le dimétrodon est surtout connu pour son immense voile dorsale qui lui permettait probablement de réguler sa température corporelle en réchauffant ou refroidissant son corps, selon la manière dont il s’orientait par rapport au Soleil. Le dimétrodon vivait dans ce qui est aujourd’hui l’Amérique du Nord et l’Europe. © DiBgd, Wikimedia commons, CC by-sa 3.0 

Albertosaurus sarcophagus, un parent de T-Rex  Albertosaurus sarcophagus est parent des Tyrannosauridae dont le plus célèbre est bien sûr le T-Rex. Comme ce dernier, il était un dinosaure théropode carnivore, mais d’une taille moins imposante. Les adultes mesuraient en moyenne jusqu’à 9 mètres de long et devaient peser entre 1,3 et 1,7 tonne. Certains devaient dépasser les 10 mètres et peser deux tonnes. Comme son nom l’indique, Albertosaurus, c’est-à-dire le « lézard de l’Alberta », a été retrouvé dans cette région du Canada où il vivait au début du Maastrichtien, c’est-à-dire à la fin du Crétacé supérieur, il y a environ 70 millions d’années. L’espèce Albertosaurus sarcophagus est peut-être la seule connue du genre qu’il définit, bien que d’autres dinosaures portant un nom similaire aient appartenu pendant un temps à ce genre avant que des doutes ne s’élèvent à ce sujet parmi les paléontologues. Les restes fossilisés de 22 individus ont été découverts sur un même site, ce qui suggère un comportement grégaire avec un mode de chasse en groupe. © Karkemish, Wikimedia commons, CC by 3.0 

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