« Vers une heure du matin, un groupe d’individus non identifiés, dont certains parlaient en espagnol, ont attaqué la résidence privée du président de la République et ainsi blessé mortellement le chef de l’Etat », a annoncé le chef du gouvernement.

Le Monde

“Le président d’Haïti, Jovenel Moïse, lors d’une conférence de presse à Port-au-Prince le 7 janvier 2020.”

Le président d’Haïti, Jovenel Moïse, lors d’une conférence de presse à Port-au-Prince le 7 janvier 2020. CHANDAN KHANNA / AFP

Le président d’Haïti, Jovenel Moïse, a été assassiné par un commando dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 juillet, selon le premier ministre sortant, Claude Joseph.

« Vers une heure du matin, dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 juillet 2021, un groupe d’individus non identifiés, dont certains parlaient en espagnol ont attaqué la résidence privée du président de la République et ainsi blessé mortellement le chef de l’Etat », a annoncé le chef du gouvernement dans un communiqué cité par France 24.

Dans ce contexte faisant redouter un basculement vers le chaos généralisé, le Conseil de sécurité de l’ONU, les Etats-Unis et l’Europe considèrent prioritaire la tenue d’élections législatives et présidentielle libres et transparentes, d’ici à la fin 2021.

Ariel Henry, septième premier ministre de Jovenel Moïse en quatre ans, est proche de l’opposition politique. Cependant, la plupart des partis politiques de l’opposition rejetaient sa nomination comme premier ministre et continuaient d’exiger le départ du président.

M. Moïse lui avait fixé pour objectif de « former un gouvernement d’ouverture », de « résoudre le problème criant de l’insécurité » et d’œuvrer à « la réalisation des élections générales et du référendum ».

Ce référendum constitutionnel, initialement prévu le 27 juin et reporté au 26 septembre, est voulu par le président mais largement contesté par l’opposition et jusque dans le camp présidentiel, car la procédure est accusée de ne pas respecter les dispositions de l’actuelle Constitution. Le texte de cette réforme constitutionnelle visant à renforcer l’exécutif est encore en cours de rédaction. Deux avant-projets déjà présentés proposaient de supprimer le Sénat et d’ouvrir la possibilité d’effectuer deux mandats présidentiels successifs

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