Dans une déclaration à l’AFP, le directeur du CHU de Pointe-à-Pitre assure que suspendre le personnel non vacciné pénaliserait le fonctionnement de l’hôpital.

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France Télévisions
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Le CHU de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), le 3 septembre 2021. (CARLA BERNHARDT / AFP)

Situation compliquée au CHU de Guadeloupe. Le directeur général de l’hôpital a estimé jeudi 16 septembre être “dans l’impossibilité” d’appliquer la loi sur l’obligation vaccinale, entrée en vigueur mercredi, sous peine de pénaliser l’activité du CHU. Selon la direction, 74,19% du personnel non médical n’a pas encore entamé de parcours vaccinal. “Je ne peux pas appliquer la loi, a affirmé à l’AFP Gérard Cotellon, le directeur de l’établissement hospitalier. Je prends donc sur moi cette responsabilité de faire tourner l’hôpital, malgré la loi.”

Mercredi, la directrice générale de l’Agence régionale de santé, Valérie Denux, avait détaillé la façon dont l’obligation vaccinale serait mise en œuvre sur le territoire : “Nous ferons des rappels pédagogiques aux soignants non vaccinés. Nous leur écrirons et engagerons un dialogue, pour que les professionnels concernés puissent comprendre l’importance majeure de la vaccination”, avant l’instauration de contrôles plus stricts, assortis d’éventuelles sanctions.

Depuis le début de la pandémie, les autorités en Guadeloupe se heurtent à une très forte opposition à la gestion de la crise sanitaire. Le syndicat Union générale des travailleurs de Guadeloupe et le collectif LKP (Lyannaj Konrt Pwofitasyion), qui militent contre l’obligation vaccinale, ont déposé mardi une nouvelle plainte contre X, mettant en avant, entre autres, “l’afflux de visiteurs” pendant les vacances d’été et l’état du système hospitalier en Guadeloupe.

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