Habemus candidam. Samedi, la primaire populaire – ce mouvement citoyen qui veut « faire gagner l’écologie et la justice sociale en 2022 » – a dévoilé les sept visages qui seront proposés à l’investiture des citoyen·nes la semaine prochaine.

La militante écologiste Anna Agueb-Porterie, la Socialiste Anne Hidalgo, le Vert Yannick Jadot, l’eurodéputé écologiste Pierre Larrouturou, la militante associative Charlotte Marchandise, l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon et l’ancienne garde des sceaux Christiane Taubira : voici les figures retenues par la primaire populaire, listées ce samedi par ses porte-paroles Mathilde Imer et Samuel Grzybowski.

Quelques heures auparavant, à Lyon, Christiane Taubira officialisait sa candidature à l’élection présidentielle, l’une des deux conditions pour figurer au vote – avec celle d’avoir été plébiscité·e lors des parrainages citoyens à l’été 2021.

A Paris, le 15 janvier, les militant•es de la Primaire populaire tentent de convaincre les candidat•es de gauche de présenter une candidature unique à l’élection présidentielle © Xose Bouzas / Hans Lucas

Christiane Taubira est la seule des principaux•les candidat•es à avoir accepté les règles du scrutin. Si un autre nom que le sien sortait du chapeau de la primaire, elle se retirerait de la course. Contrairement à ce qu’ont déjà annoncé Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon ou Yannick Jadot. Ce dernier a d’ailleurs fustigé, dimanche, sur le plateau du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI « une forme de tromperie vis-à-vis des gens qui payent parfois pour participer à ce scrutin faisant croire que finalement, les personnes qui sont sur la liste pourraient accepter le résultat de ce vote » (Le Figaro). Précisons que le scrutin de la primaire populaire est gratuit.

Accusée de vouloir encombrer le paysage des candidatures, déjà très chargé à gauche, la primaire populaire rétorque qu’elle œuvre au rassemblement depuis plusieurs mois et se pose en « juge de paix ». Quid des candidat·es qui ne souhaitent pas participer ? Mathilde Imer retourne la question : « Que répondent-ils, eux, aux 85% des électeurs de gauche qui veulent l’union et aux 75% qui veulent que ça passe par un vote ? ».

Organisé du 27 au 30 janvier, le scrutin s’effectuera au jugement majoritaire : les électeur•ices devront attribuer à chaque candidat·e une mention – « très bien », « bien », « assez bien » « passable » ou « insuffisant ». Celui ou celle qui obtiendra la meilleure évaluation générale sera retenu·e. L’appareil de la primaire populaire et ses 5 000 bénévoles sera alors mis à son service. Lundi 17 janvier, la barre des 250 000 inscriptions a été franchie. Les électeur·ices ont jusqu’au 23 janvier pour s’enregistrer sur la plateforme Neovote.

Partager.

Laissez votre commentaireAnnuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Exit mobile version