Christiane Taubira est la seule des principaux•les candidat•es à avoir accepté les règles du scrutin. Si un autre nom que le sien sortait du chapeau de la primaire, elle se retirerait de la course. Contrairement à ce qu’ont déjà annoncé Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon ou Yannick Jadot. Ce dernier a d’ailleurs fustigé, dimanche, sur le plateau du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI « une forme de tromperie vis-à-vis des gens qui payent parfois pour participer à ce scrutin faisant croire que finalement, les personnes qui sont sur la liste pourraient accepter le résultat de ce vote » (Le Figaro). Précisons que le scrutin de la primaire populaire est gratuit.
Accusée de vouloir encombrer le paysage des candidatures, déjà très chargé à gauche, la primaire populaire rétorque qu’elle œuvre au rassemblement depuis plusieurs mois et se pose en « juge de paix ». Quid des candidat·es qui ne souhaitent pas participer ? Mathilde Imer retourne la question : « Que répondent-ils, eux, aux 85% des électeurs de gauche qui veulent l’union et aux 75% qui veulent que ça passe par un vote ? ».
Organisé du 27 au 30 janvier, le scrutin s’effectuera au jugement majoritaire : les électeur•ices devront attribuer à chaque candidat·e une mention – « très bien », « bien », « assez bien » « passable » ou « insuffisant ». Celui ou celle qui obtiendra la meilleure évaluation générale sera retenu·e. L’appareil de la primaire populaire et ses 5 000 bénévoles sera alors mis à son service. Lundi 17 janvier, la barre des 250 000 inscriptions a été franchie. Les électeur·ices ont jusqu’au 23 janvier pour s’enregistrer sur la plateforme Neovote. |