Les associations martiniquaises sont, encore plus en cette période de pandémie, de véritables relais auprès de la population, et ce malgré les nombreux écueils politiques. Elles sont des forces de propositions et des forces vives indéniables du pays, pour peu qu’on daigne les écouter et les laisser vivre.

Ce cri du cœur, de nombreuses associations comme la nôtre, est un véritable hurlement de mise à mort. Nombreuses sont les associations qui sont asphyxiées et à l’agonie.
Nos associations proposent en permanence des projets de développement et de sauvegarde aussi bien du Patrimoine matériel qu’immatériel martiniquais.
Ces projets n’ont aucune réponse des collectivités en charge de ces dossiers, et brutalement ces projets voient le jour au nom de ces mêmes collectivités et portées directement par elles sans nous y associer.
Pourquoi donc, messieurs et mesdames les politiques, ostraciser les associations et vous accaparer leurs projets au risque de détruire ce fabuleux maillage associatif martiniquais ?
Pourquoi donc, messieurs et mesdames les politiques, court-circuiter ce beau réseau associatif martiniquais ?
Pourquoi donc, messieurs et mesdames les élus, vouloir politiser chaque action associative ?
Pourquoi donc, messieurs et mesdames les politiques, vouloir affaiblir ces associations qui permettent de palier à vos manques d’idées ?
Il y a 18 mois par exemple un projet de réaménagement de la Pagerie a été envoyé aussi bien à la direction du site qu’à la collectivité en charge. Ce projet n’a obtenu aucun retour, aucune réponse, aucune audience pour entendre l’association.
Ne voilà-t-il pas que quelques mois après, ce projet prend forme.
Autre exemple, Il y a quelques mois une demande d’utilisation d’un bâtiment abandonné sur la route de Didier pour un chantier d’insertion a été formulée, avec une volonté de réhabilitation de l’existant avec les méthodes ancestrales, n’a trouvé aucun écho de cette même collectivité.
Ne voilà-t-il pas que quelques semaines après, le terrain de ce bâtiment est en grand chambardement.
Nous, associations martiniquaises, sommes heureuses que nos projets prennent forme et contribuent à améliorer l’existant.
Nous, associations martiniquaises, sommes heureuses que la Martinique bouge au niveau sauvegarde du Patrimoine.
Nous, associations martiniquaises, serions plus heureuses de pouvoir exister.
Nous, associations martiniquaises, serions plus heureuses de ne pas être court-circuitées par les politiques qui préfèrent « s’attribuer » nos idées plutôt que de collaborer.
Nous, associations martiniquaises, serions plus heureuses de ne pas être court-circuitées par les politiques qui préfèrent «s’approprier» nos idées plutôt que d’en avoir.
Guillaume de Reynal

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