Catherine Conconne, Vice-présidente de la collectivité régionale répond à un article de Gérard Dorwling-Carter consacré à la question du logement, mais surtout du traitement fait par les services de communication à la question. [Cette réponse sera aussi publiée dans l’hebdo du 2septembre].

OUI le Conseil Régional de la Martinique…

OUI le Conseil Régional de la Martinique dans le cadre du Plan de Relance Régional d’Urgence a souhaité rendre opérationnels environ un millier de décisions favorables de l’Etat (LBU) pour le financement de réhabilitation ou de construction de logements individuels. Cette opération vient en soutien des subventions AAH (Aide à l’Amélioration de l’Habitat) et LES (Logement Evolutif Social) attribuées par l’Etat.

OUI les décisions d’octroi par l’Etat les plus anciennes remontaient à 2004 et 2005 et seraient frappées d’annulation fin 2 010 si elles ne se transformaient pas en chantiers réels.

OUI près de 200 de ces 1 000 familles étaient des sinistrées du cyclone DEAN (2007) et ne pouvaient jusqu’alors retrouver des conditions décentes de vie.

OUI le Conseil Régional de la Martinique a consenti un effort de plus de 4 millions d’euros et a ainsi permis de déclencher près de 30 millions d’euros de travaux auprès essentiellement de petits artisans (plombiers, maçons, électriciens, couvreurs,…)

OUI cette opération est exceptionnelle car elle a permis l’adhésion de la Région au Fond de Garantie de l’Habitat de la Martinique qui ne comptait parmi ses membres jusqu’alors que le Conseil Général et l’Etat. L’ancienne majorité régionale n’avait jamais jugé bon en faire partie.

OUI le Conseil Régional a accepté d’abonder ce fond en conséquence : 6,6 millions d’euros pour permettre d’ouvrir ses services à un maximum d’emprunteurs qui ne peuvent présenter de caution pour accéder à leur emprunt pour réparer ou reconstruire leur logement. Plus le fond est abondé et plus les familles qui peuvent en bénéficier sont nombreuses.

OUI le Conseil Régional a traité ses familles au cas par cas sans imposer ni plafond ni quota comme le prétend Antilla. L’essentiel était de boucler le plan de financement pour permettre de déclencher le chantier. Certaines familles en grande difficulté se sont vu octroyer jusqu’à 12 000 euros.

OUI cette initiative a permis un énorme travail partenarial avec les opérateurs sociaux de Martinique (GIDOS et le PACT), l’Etat, l’interface social financier, Martinique Habitat. Près de 20 réunions ont permis de passer en revue toutes les difficultés et d’engager des solutions concrètes. Ce dialogue était souhaité de longue date et a été très constructif. Nous en profitons pour remercier ces partenaires de leur excellente coopération. Une convention d’objectifs a d’ailleurs été signée entre ces derniers et le Conseil Régional afin d’officialiser cette démarche.

OUI le Conseil Régional s’est substitué en financement de subventions défaillantes du Conseil Général ou de l’impossibilité pour ces familles à mobiliser l’intégralité de leur apport personnel. Il faut se rappeler que ces mesures touchent à 70 % des personnes âgées aux faibles revenus de pensions.

OUI cette action s’inscrit largement dans le cadre du Plan de Relance d’Urgence de la Région qui vise à redonner du souffle à une économie en grande difficulté et à créer autour de la commande publique un maximum d’emplois.

OUI cette action servira de tremplin à l’écriture dans les prochaines de la politique de la Région Martinique en matière de logement social.

OUI cette opération comme l’ensemble des actions du Plan de Relance est soumise à évaluation directe et fera l’objet d’une information la plus large dès les prochaines semaines (nombre d’emplois générés, nombre de chantiers ouverts, volumes financiers, …).

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