Source: Reporterre.

En trente ans, le taux d’obésité a quadruplé chez les enfants et les adolescents. C’est le résultat inquiétant d’une vaste étude publiée le 29 février dans la revue médicale britannique The Lancet, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’obésité touche désormais plus de 1 milliard de personnes dans le monde, avec une accélération du fléau dans des pays à revenus faibles ou intermédiaires. Cette « épidémie » a ainsi progressé « plus rapidement qu’anticipé », a noté le PrFrancesco Branca, directeur du département nutrition pour la santé et le développement de l’OMS, lors d’une conférence de presse.

Cette maladie touchait en 2022 près de 160 millions d’enfants et d’adolescents (94 millions de garçons et 65 millions de filles). Quelque trente ans plus tôt, ils étaient 31 millions.

Outre les causes classiquement évoquées — la sédentarité et la malbouffe —, des facteurs environnementaux seraient également à prendre en compte. Certains perturbateurs endocriniens — comme le bisphénol A — sont reconnus comme obésogènes. Des recherches ont également montré que des niveaux plus élevés de PFAS — des polluants éternels — dans le sang de la mère pendant la grossesse étaient liés à une augmentation du risque d’obésité chez l’enfant.

« Une transition vers une alimentation saine est nécessaire pour freiner l’augmentation de l’obésité », ont conclu les chercheurs dans leur étude. Cette mutation pourrait aller de pair avec une transition agroécologique : en effet, manger bio diminuerait les risques d’obésité et de surpoids.

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