Le Medef Martinique a organisé ce jeudi 28 Juillet à l’hôtel Valmenière, une rencontre intitulé “Les Rdv de l’Alternance”. Cette opération avait pour objectifs : d’accompagner ses adhérents dans les différents projets de formation impulsés par le Medef ; de fournir des réponses au besoin en compétences sur des métiers en tension en mobilisant les différents partenaires de l’insertion, de la formation et de l’emploi, et d’outiller les maîtres d’apprentissage / tuteur dans leurs missions et intégrer les nouvelles attentes du CFA et de l’apprenti. Un succès…la salle réservée à cet effet était pleine toute la matinée. Des jeunes à la recherche de formations, de solutions pour leur futur… Nous avons rencontré Bernard Edouard, président du MEDEF Martinique, pour qui : “Le contrat d’alternance n’est pas une idée neuve pour le MEDEF, nous l’avons simplement remis au goût du jour”.

Bernard Edouard, président du MEDEF Martinique

Que se passe-t-il aujourd’hui ?

Le MEDEF Martinique organise un “Job Dating” à destination des jeunes en recherche d’alternance. Le gouvernement avait déjà vu que c’était une politique qu’il fallait suivre puisque, aujourd’hui, nous sommes fortement accompagnés financièrement aussi bien par le gouvernement que par la CTM. C’est une impulsion pour les entreprises de recruter des jeunes de Martinique au travers des contrats d’alternance. Les élèves et les entreprises ont bien compris que c’est une source de recrutement pour le futur et que c’est une excellente expérience avant de se présenter sur le marché du travail.

Est-ce la première fois que vous organisez un job dating ?

Ce n’est pas la première fois, nous avons déjà accompagné d’autres entreprises, d’autres organisations qui le faisaient, notamment le CREFORM, etc. Mais cette année nous avons souhaité le faire par nous-même.

Je vois que la salle est vraiment pleine, beaucoup de jeunes sont désireux d’apprendre, êtes-vous satisfait ?

Cela veut dire, déjà, que le message a été entendu ; j’espère maintenant qu’il sera transformé. Il est évident que c’est un contrat d’entretien rapide, mais ce que j’ai dit également aux entreprises qui ont accepté de nous accompagner, c’est d’avoir le langage de vérité. Dire aux élèves qu’ils entrent dans une organisation, une entreprise qui est régie par une discipline, qui est régie par un règlement intérieur, qu’il faut épouser cela. Le MEDEF Martinique a mis en place, en interne, le livret d’alternance, puisqu’un jeune qui rentre dans une entreprise peut être un peu perdu même s’il a un maître de stage. Nous avons mis en avant dans ce livret, le fait que l’élève fait partie de l’entreprise et qu’il est tenu par un contrat d’objectif et de performance, comme n’importe quel salarié. A la fin de son parcours d’alternance, si ses objectifs sont réussis, il va recevoir un document disant qu’il a été en alternance chez telle l’entreprise et qu’il a effectué tel job, etc. Ça va nourrir son CV lorsqu’il arrivera sur le marché du travail. C’est une idée du MEDEF Martinique qui a été reprise par le MEDEF national.

Quelles sont les principales règles d’un contrat d’alternance ?

C’est un contrat fortement accompagné, l’entreprise bénéficie de 8000 euros d’aide de l’Etat plus celle de la CTM. C’est un investissement de l’Etat pour lutter contre le chômage. Les entreprises ne peuvent plus dire : “je ne prends pas parce que je n’ai pas d’argent pour”.

Nous avons besoin d’alternance pour le renouvellement de la ressource humaine d’entreprises. La transformation des contrats d’alternance en CDI c’est à peu près 60%.

Une salle pleine

Combien de temps dure l’alternance ?

L’alternance dure deux ans et peut même aller jusqu’à trois ans. Bien qu’une majorité des demandeurs sont en  CFA, des étudiants avec Bac +3 ou Bac +5 peuvent y accéder.

 

Avez-vous, selon la remontée de vos membres, l’impression que l’économie repart un peu ?

L’incertitude est toujours là même si le Covid nous laisse un peu de marge de manœuvre. Je ne sais pas si nous aurons encore une crise Covid à la rentrée, mais il faut lutter contre cette incertitude de deux manières : il faut être convaincu de ce que l’on fait et il faut transformer l’espérance en espoir. Quand on a pris ce guide-là je crois qu’on peut répondre aux exigences de la vie de demain, pas de l’après.

Le mot de la fin ?

Le MEDEF est toujours présent dans l’activité économique et sociale de la Martinique

 

Partager.

Laissez votre commentaireAnnuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Exit mobile version