Traduit de l’anglais – Le 8 février 2024, des politiciens britanniques ont lancé une enquête parlementaire pour examiner la situation au Nicaragua et la répression croissante des droits des leaders religieux et des institutions, des médias et de l’opposition (l’Enquête sur le Nicaragua). L’enquête fait suite à des rapports préoccupants d’attaques ciblées contre quiconque critique le régime d’Ortega, y compris lors de Noël 2023. Autour de Noël 2023, le gouvernement a arbitrairement arrêté et détenu des clercs, dont le Père Silvio Fonseca, qui a ouvertement critiqué la persécution intense de l’Église catholique par le gouvernement nicaraguayen, et l’Évêque Isidro Mora et le Père Pablo Villafranca, chacun ayant offert des prières pour l’Évêque injustement emprisonné Rolando Álvarez avant leur arrestation. De plus, le 24 décembre 2023 (veille de Noël), le gouvernement a condamné six anciens employés de la charité catholique Caritas, Julio Sevilla, Julio Berríos, Bladimir Pallés, María Verónica Herrera Galeano, Freydell Andino, et Mariví Andino, à six ans d’emprisonnement sur des accusations douteuses de blanchiment d’argent.


Source : www.forbes.com – Ecrit par : Dr. Ewelina U. Ochab , vocate, défenseure des droits de l’homme et auteure. Légende Photo : Des croix sont vues sur un drapeau nicaraguayen lors d’une manifestation pour commémorer le Nicaragua… [+]AFP VIA GETTY IMAGES


La cible de l’opposition autour de Noël 2023 n’était pas une nouveauté, et en effet, les dernières années ont vu des pratiques similaires. La cible des défenseurs des droits de l’homme et d’autres critiques est devenue un héritage du régime Ortega, avec des menaces de mort, des agressions, de l’intimidation, du harcèlement, de la surveillance, des campagnes de diffamation en ligne, et des détentions et des poursuites arbitraires, entre autres. Le gouvernement limite sévèrement la liberté d’expression pour les journalistes et les médias, y compris avec l’utilisation de menaces, d’attaques physiques, de détentions, d’enquêtes financières arbitraires, de poursuites arbitraires, et de fermetures forcées. Comme rapporté par Human Rights Watch, « la police se poste fréquemment devant les maisons des critiques du gouvernement, les empêchant de partir, ce qui équivaut à une arrestation arbitraire. Ceux qui sont harcelés ne peuvent pas rendre visite à des amis et à la famille, assister à des réunions, aller au travail, ou participer à des manifestations ou des activités politiques. Certains ont été détenus à plusieurs reprises — parfois maltraités pendant la détention — pour des périodes allant de plusieurs jours à plusieurs mois. » Les violations des droits de l’homme au Nicaragua sont considérées comme des crimes contre l’humanité par la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH).

La situation au Nicaragua nécessite une attention urgente, pour alléger la souffrance du peuple, mais aussi car Ortega développe des amitiés dangereuses avec la Russie et la Chine, pays accusés de commettre des crimes atroces : avec la Chine accusée de commettre un génocide contre les Ouïghours et d’autres minorités turques au Xinjiang, et la Russie perpétrant des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, et possiblement un génocide contre les Ukrainiens, et opprimant également l’opposition en Russie. Depuis 2016, la Russie fournit au Nicaragua du matériel militaire et une infrastructure de surveillance par satellite, en plus de l’accord de longue date sur la formation

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