Les recherches se poursuivent. En passant devant la fontaine Jules Verne de Dinard, les voyageurs sur la Côte d’Emeraude peuvent s’interroger si l’imagination de l’écrivain en séjour à plusieurs reprises n’avait pas été inspirée par le pavillon des Indes, avant sa disparition en 1905.

Dans son œuvre : les Indes Noires, Jules Verne établit un parallèle entre la richesse mythique des Indes, orientales ou occidentales, et la nouvelle richesse des régions industrialisées d’Europe, fondée sur le charbon, au cours de la révolution industrielle. Il oppose également l’émergence industrielle de ces nouveaux tigres celtiques (dont Saint-Malo s’est illustrée avec les canaux et le cabotage côtier avec les charbonniers de Jersey) aux vieilles contrées des légendes celtes.

L’auteur de science-fiction aurait-il anticipé la fragilité du pavillon des Indes ? Et sa disparition probable lors d’une violente tempête ? That’s the question…

L’écho des vagues indisciplinées de Saint-Malo ont inspiré d’autres oeuvres de Jules Verne . Le roman « Les Mirifiques Aventures de Maître Antifer »  raconte une chasse au trésor, où les indices, arrivant par bribes, mènent Pierre Servan Malo de Saint-Malo de la Tunisie au golfe de Guinée, puis à Édimbourg, à l’île Spitzberg, et enfin au large de la Sicile.

Kevin LOGNONÉ

Pour retrouver des traces du pavillon des Indes : http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/maison-de-villegiature-balneaire-dite-pavillon-indien-du-prince-de-galles-175-177-digue-des-dunes-saint-malo/98c86626-7250-48f7-8582-e50292f6f998

 

 

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